Les autorités iraniennes sont prêtes à envisager une nouvelle option de coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) si une telle proposition émane de l’Agence, a déclaré Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de l’Iran.
Larijani a indiqué, sur les réseaux sociaux, que « comme l’avait précédemment déclaré le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghtchi, après l’activation du mécanisme snapback (restauration des sanctions anti-iraniennes du Conseil de sécurité de l’ONU, faute d’avancement), les autorités iraniennes réexamineraient l’accord du Caire qu’elles considèrent actuellement comme invalide ».
Il a ajouté que si l’AIEA présentait une nouvelle proposition de coopération, elle serait examinée par le Conseil suprême de la sécurité nationale.
Le 9 septembre, l’Iran et l’AIEA ont conclu en Egypte un accord pour reprendre leur coopération, suspendue après les attaques de l’armée d’occupation sioniste de juin dernier, car l’absence de condamnation par l’Organisation des frappes qui ont touché les installations nucléaires avait suscité des critiques en Iran.
Selon Abbas Araghtchi, en cas de reprise des actions hostiles contre la république islamique, tous les contacts avec l’AIEA seront de nouveau interrompus.
Le 20 septembre, le Conseil de sécurité iranien a déclaré que la coopération entre l’Iran et l’AIEA serait suspendue en raison des actions du groupe UE-3 (Royaume-Uni, Allemagne et France) visant à rétablir les sanctions anti-iraniennes du Conseil de sécurité de l’ONU.
Nucléaire : L’Iran envisagera une nouvelle option de coopération avec l’AIEA si elle est proposée
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