Tiaret s’apprête à franchir un cap décisif dans son offre de santé publique avec la concrétisation du Centre régional de lutte contre le cancer, une structure médicale d’envergure qui suscite espoir et fierté parmi la population. Mardi dernier, le wali de la wilaya, M. Saïd Khalil, a présidé une importante réunion de coordination consacrée à l’évaluation de l’état d’avancement de ce projet vital. Entouré du président de l’Assemblée populaire de la wilaya, M. Louakal Benkheira, du secrétaire général, M. Rabah Mourad Yezza, du maire de Tiaret et des responsables des organes techniques concernés, le wali a réaffirmé sa volonté d’accélérer le rythme des travaux pour une réception dans les meilleurs délais.
Cette rencontre de travail, qui s’inscrit dans la continuité des réunions précédentes, a permis de faire le point sur l’application des recommandations issues de la dernière séance du 25 septembre. Les discussions ont porté notamment sur la levée des dernières réserves techniques, la finalisation des procédures administratives et la coordination entre le bureau d’études, l’entreprise réalisatrice et les services techniques. Le wali s’est déclaré globalement satisfait des progrès enregistrés, tout en insistant sur la nécessité d’un suivi rigoureux et continu afin d’éviter tout retard supplémentaire. Le Centre régional anti-cancer de Tiaret est appelé à devenir une référence sanitaire pour tout l’Ouest intérieur du pays. Il offrira une prise en charge spécialisée aux patients de la wilaya et des régions voisines, leur évitant ainsi les longs déplacements vers Oran ou Alger pour des traitements souvent urgents.
Ce projet, dont la portée dépasse largement les frontières administratives de la wilaya, incarne la volonté des pouvoirs publics de rapprocher les soins des citoyens et d’assurer une couverture médicale équitable sur l’ensemble du territoire national. Sur le plan technique, le centre disposera d’équipements de pointe en matière de diagnostic, de radiothérapie, de chimiothérapie et de suivi post-opératoire. Son architecture a été pensée pour offrir à la fois performance médicale et confort psychologique aux patients, en intégrant des espaces adaptés à la nature sensible des soins. Les ingénieurs du bureau d’études ont veillé à concilier fonctionnalité, hygiène et humanité, dans un cadre propice à la guérison et à la dignité. L’importance de ce projet tient également à sa dimension humaine. Derrière les chiffres et les plans d’exécution se cache une ambition collective : améliorer la qualité de vie des malades et de leurs familles, souvent confrontés à la fatigue morale et financière des déplacements répétitifs. Le wali, en insistant sur la coordination entre les intervenants, a tenu à rappeler que chaque jour gagné dans la réalisation du chantier est un jour de soulagement pour des centaines de patients qui attendent une prise en charge proche et efficace.
Ce centre s’inscrit dans une stratégie nationale globale, portée par les plus hautes autorités du pays, visant à renforcer les structures hospitalières régionales et à moderniser le système de santé. Les efforts conjugués de l’État et des collectivités locales traduisent une vision à long terme : celle d’une Algérie capable d’offrir à ses citoyens des soins de qualité, fondés sur la compétence, la technologie et la proximité. À Tiaret, cette vision prend forme dans le béton, l’acier et l’engagement quotidien de ceux qui veillent à la réussite du projet. Les responsables du chantier, pour leur part, ont réitéré leur engagement à respecter les délais impartis. Les dernières finitions techniques sont en cours, notamment dans les réseaux électriques, la climatisation médicale et les équipements de radiothérapie. Selon les prévisions optimistes des techniciens, la réception du centre pourrait intervenir avant la fin du premier semestre 2026, marquant ainsi un tournant historique pour le secteur de la santé à Tiaret. Au-delà de sa valeur symbolique, le Centre régional anti-cancer incarne la promesse d’un avenir plus serein pour des milliers de familles. Il représente l’aboutissement d’une vision de justice sanitaire, où chaque citoyen, quelle que soit sa région, doit pouvoir accéder aux soins vitaux dans des conditions optimales. À Tiaret, ce projet dépasse le cadre d’une simple infrastructure médicale : il est le reflet d’un engagement humain, celui de sauver des vies et de redonner espoir à toute une région. ABED MEGHIT
