L’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) « 1er Novembre 1954″ d’Oran a organisé, samedi, les premières journées nationales des urgences médico-chirurgicales, consacrées à l’évaluation de l’organisation des services d’urgence et à l’amélioration de la qualité de la prise en charge des patients. La cheffe du service des urgences médico-chirurgicales de l’EHU d’Oran, le Pr. Benali Amar Dalila, a indiqué dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture de la rencontre, que ces journées visent à présenter l’expérience de son service en matière de gestion et d’organisation des urgences, soulignant que » le service des urgences constitue le baromètre du bon fonctionnement de tout hôpital « .
Ces rencontres scientifiques abordent plusieurs thématiques liées à la prise en charge des polytraumatisés et des détresses vitales (respiratoires et hémodynamiques), ainsi que les urgences chirurgicales les plus fréquentes, dans le but d’établir des parcours de soins adaptés aux besoins des patients et de fluidifier les flux au sein des structures hospitalières, a-t-elle souligné. Le Pr. Benali Amar a fait savoir que le service accueille quotidiennement entre 400 et 550 patients, dont seulement entre 16 à 20 % relèvent de véritables urgences vitales. Elle a expliqué que l’afflux important vers les grands centres s’explique par la perception de sécurité qu’ils inspirent, ajoutant que la Direction de la Santé et de la Population (DSP) œuvre à la mise en place d’une « ceinture d’urgences » autour de l’EHU et du CHU d’Oran, afin de permettre aux structures de proximité de prendre en charge les cas mineurs. Réunissant des experts et référents nationaux, ces journées se veulent également un espace de formation et de partage d’expériences entre praticiens.
Le directeur administratif et technique du service des urgences de l’EHU d’Oran, Mammeri Miussa, a souligné, pour sa part, qu’un nouveau référentiel ministériel encadre l’organisation des urgences, depuis juillet 2025, précisant que l’EHU d’Oran en applique déjà la majorité des recommandations. Les participants ont, par ailleurs, insisté sur la nécessité d’adapter l’organisation des services des urgences aux spécificités du système de santé national, dans l’objectif commun d’améliorer la qualité des soins et la réactivité face aux urgences vitales.

 
			 
			 
		 
		 
		