Le Fonds de la zakat a enregistré cinq (5) millions de bénéficiaires depuis sa création, a annoncé, jeudi à Alger, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, qui a souligné l’attachement de son secteur à promouvoir le système de la zakat afin de contribuer davantage aux efforts de l’Etat en matière de développement.
Lors d’une plénière au Conseil de la nation, présidée par Azouz Nasri, consacrée aux questions orales adressées aux membres du Gouvernement, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Nadjiba Djilali, M. Belmehdi a précisé que « le nombre de bénéficiaires du Fonds de la zakat, depuis sa création en 2003, a atteint 5 millions de citoyens ».
Lors de la 23e campagne de collecte de la zakat pour l’année 2025, « plus de 85 milliards de centimes ont été collectés et redistribués à plus de 93.000 bénéficiaires. A cela s’ajoutent plus de 87 milliards de centimes de zakat El-Fitr, dont ont profité 183.671 citoyen », a fait savoir le ministre.
Dans le but de promouvoir le système de la zakat et de renforcer sa contribution aux efforts de développement, le ministère a mis en place une structure organisationnelle consistant en l’Office national des wakfs et de la zakat chargé du recensement des donneurs et des bénéficiaires, de la recherche de la zakat des établissements plutôt que celle des particuliers, ainsi que la conclusion de conventions avec des établissements financiers et économiques. Cette opération s’appuie également sur le e-paiement de la zakat, via l’application BaridiMob.
Abordant la formation des imams, le ministre a souligné que le secteur s’emploie à « doter les imams des compétences nécessaires, à travers 14 instituts de formation spécialisée, l’Ecole nationale de formation et de perfectionnement des cadres du secteur, ainsi que des programmes scientifiques destinés à améliorer le niveau des imams, à actualiser leurs connaissances de manière régulière et à travers des colloques, des journées d’étude et autres activités afin d’assurer une formation complète leur permettant de faire face aux différents défis sociétaux ».
M. Belmehdi a mis en avant, dans ce cadre, « l’attachement du ministère à « actualiser en permanence les programmes de formation, que ce soit la formation spécialisée, préparatoire ou continue, destinée aux imams exerçant dans les mosquées et les différents espaces de la société « .
