Le thème de l’Intelligence artificielle (IA) et son impact sur les sciences de l’information et de la communication a été au cœur d’un colloque national organisé, lundi à l’Université Ali Lounici de Blida, avec la participation de chercheurs et d’experts du domaine. Organisé par la Faculté des sciences humaines et sociales, département des sciences de l’information et de la communication, sous le thème « L’intelligence artificielle et les sciences de l’information et de la communication : impact sur la recherche et la pratique médiatique », le colloque a mis en avant l’importance de l’IA dans l’amélioration de la performance des institutions médiatiques. Les intervenants ont notamment souligné le rôle des outils de rédaction automatisée et des algorithmes dans l’analyse des préférences du public, ce qui permet aux journalistes de se concentrer davantage sur la créativité et l’analyse. Le président du colloque, Mohamed Amine Laalidji, a estimé, à ce titre, que l’intégration de l’IA dans les sciences de l’information et de la communication constituait une étape essentielle pour moderniser les pratiques médiatiques et renforcer la performance des entreprises de communication, grâce à l’utilisation de technologies intelligentes dans la production de contenu, l’analyse de données et l’interaction avec le public.
La rencontre a également abordé les défis, risques et opportunités liés à l’intégration croissante de l’IA dans la recherche académique et les pratiques journalistiques, a-t-il ajouté. Pour sa part, le chef du département des sciences de communication, Mehdi Touati, a qualifié l’exploitation de l’IA dans le domaine de l’information de « grande opportunité » pour développer et adapter les pratiques médiatiques aux transformations numériques actuelles. Il a, aussi, insisté sur un « usage responsable et éthique de ces technologies afin de préserver la crédibilité de l’information et la protection de la vie privée ». Des enseignants de différentes universités du pays ont pris part à cette rencontre, ouverte par le recteur de l’université, Farid Kourtel, et marquée par la présentation de communications axées notamment sur le cadre juridique de l’utilisation de l’IA pour la protection de la sécurité des Etats et des personnes, ainsi que sur l’intelligence artificielle et les phénomènes de deepfake médiatique.
