Equateur : Noboa décrète un nouvel état d’urgence dans 10 provinces

dknews
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Le président de l’Equateur Daniel Noboa, a décrété dimanche l’état d’urgence dans dix provinces, un jour après que la Cour constitutionnelle ait annulé la mesure, déjà en vigueur dans cinq autres provinces.
Le président a justifié cette décision en invoquant l’existence de « graves troubles internes » dans les provinces de Pichincha, Cotopaxi, Tungurahua, Chimborazo, Bolivar, Canar, Azuay, Orellana, Sucumbios et Pastaza, qui s’ajoutent à Imbabura et Carchi, où l’état d’urgence était déjà en vigueur. La déclaration restreint le droit à la liberté de réunion, qui « consiste à limiter la formation de foules dans les espaces publics 24 heures sur 24 afin de paralyser les services publics et d’empêcher les violations des droits, des libertés et des garanties des autres citoyens », selon le décret.
Selon le président, la mesure, qui sera en vigueur pendant 60 jours, est basée « sur les grèves et les actes de violence qui ont perturbé l’ordre public, provoquant des situations mettant en danger la sécurité des citoyens ».

L’annonce est intervenue après que le président de la Confédération des nationalités indigènes de l’Equateur (CONAIE), Marlon Vargas, a averti Noboa que les manifestations pourraient s’intensifier ou même « prendre le contrôle de Quito » si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Pendant ce temps, les manifestations qui ont débuté le 22 septembre se poursuivent dans les provinces des hauts plateaux équatoriens et de l’Amazonie.
Les revendications du mouvement indigène comprennent l’abrogation du décret qui a mis fin aux subventions sur le diesel, la réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à 12 pour cent, le rejet de l’Assemblée constituante promue par le pouvoir exécutif et une augmentation du financement de la santé et de l’éducation.

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