Le mois de septembre 2025 a enregistré 20 accidents corporels ayant causé 24 blessés, dont 11 piétons, indiquent les données de la Sûreté de la wilaya de Tissemsilt. Si aucun décès n’a été recensé, les autorités avertissent : le risque reste permanent.
Les causes principales sont connues : excès de vitesse, inattention, non-respect des priorités et usage du téléphone au volant. Les statistiques montrent que la majorité des accidents surviennent entre 9 h et minuit, lorsque la circulation est la plus dense. Ces chiffres rappellent une évidence : l’accident n’est jamais une fatalité, mais une conséquence d’un comportement humain évitable. Les opérations de contrôle menées par les brigades de la circulation ont permis d’établir 1.278 contraventions en un mois seulement. Les infractions les plus fréquentes concernent : 181 cas de non-port de la ceinture de sécurité, 102 excès de vitesse importants, 119 véhicules dotés de vitres teintées non conformes, 30 cas de circulation à contresens, et 26 cas d’usage du téléphone portable au volant. Ces comportements, loin d’être anodins, sont autant de menaces pour la vie d’autrui. Face à cette situation, la police routière intensifie sa présence sur le terrain, multiplie les patrouilles et applique des sanctions exemplaires, notamment à l’encontre des récidivistes.
Les deux-roues dans le collimateur : un danger sous-estimé
Les motocyclistes ne sont pas en reste. Le même rapport fait état de 61 délits liés à la conduite des deux-roues, dont 33 pour absence de permis et 21 pour absence d’assurance.
35 motards ont été verbalisés pour non-port du casque. Les autorités rappellent que le casque n’est pas un simple accessoire, mais une barrière entre la vie et la mort. Ainsi, 55 motos ont été immobilisées et 37 placées en fourrière.
Prévenir plutôt que punir : la sensibilisation au cœur de l’action
Consciente que la répression seule ne suffit pas, la Sûreté de wilaya de Tissemsilt mise sur la prévention. Des campagnes de sensibilisation sont organisées dans les établissements scolaires, les centres de formation et les espaces publics afin de transmettre aux jeunes les valeurs de prudence et de civisme.
L’objectif est clair : changer les mentalités et faire comprendre que la route se partage dans le respect. Les spécialistes insistent : une conduite responsable commence par de petits gestes simples « ralentir, boucler sa ceinture, éviter le téléphone, respecter les feux et les piétons ».
« Respecter le code de la route, c’est protéger la vie »
À Tissemsilt, la Sûreté de wilaya lance un appel solennel à tous les conducteurs de véhicules et de motos : respecter le code de la route, c’est préserver des vies. Une campagne de sensibilisation à grande échelle vient rappeler une vérité essentielle — la route n’est pas un terrain de jeu, mais un espace de responsabilité partagée.
Des rues devenues dangereuses : l’urgence d’agir
Les rues de Tissemsilt, jadis paisibles, connaissent aujourd’hui une montée inquiétante de comportements à risque : vitesse excessive, incivisme routier, non-respect des feux de signalisation et des passages piétons.
De la cité des 320 logements au boulevard de la Daïra, en passant par la rue Sadek Ali, les témoignages se multiplient.
« Les conducteurs roulent sans se soucier des piétons, même devant les écoles », déplore un habitant. Cette insouciance, souvent banalisée, met en péril la sécurité de tous : enfants, parents, personnes âgées… chaque déplacement devient une épreuve d’attention et de crainte.
La population appelle à des mesures concrètes
Les habitants de Tissemsilt interpellent les autorités locales et demandent des actions visibles : Réinstallation de la signalisation manquante, Installation de ralentisseurs aux abords des écoles, Renforcement de la surveillance policière, Campagnes de prévention dans les quartiers. Ces mesures, conjuguées à une prise de conscience collective, pourraient ramener la sérénité dans les rues et redonner confiance aux citoyens.
Un message de vie : « Freinons avant qu’il ne soit trop tard »
Le message de la police est clair : « Respecter le code de la route, c’est respecter la vie. » Chaque conducteur, chaque motard, chaque piéton détient une part de responsabilité dans la sécurité de tous. La route n’est pas une scène de vitesse ni un lieu d’improvisation : elle est le reflet du civisme d’une société. À Tissemsilt, la Sûreté de wilaya réaffirme son engagement à poursuivre la lutte contre l’incivisme routier, mais elle appelle surtout à l’unité de tous pour bâtir une ville plus sûre.
Car au bout du compte, derrière chaque statistique, il y a une vie, celle d’un proche, ou celle d’un enfant qui rentre de l’école. La Sûreté de wilaya de Tissemsilt conclut son appel sur une note d’espoir et de responsabilité « Freinons avant qu’il ne soit trop tard. Ensemble, faisons de nos routes un espace de vie, non de tragédies ».
