L’Algérie s’engage résolument sur la voie de la diversification économique et de l’ouverture maîtrisée vers les marchés mondiaux.
Dans un contexte marqué par une volonté ferme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de bâtir une économie forte, souveraine et créatrice de richesse, le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, le professeur Kamel Rezig, multiplie les initiatives de concertation avec les acteurs économiques du pays.
Objectif : instaurer un dialogue permanent entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques, pour hisser le produit algérien au rang des marques compétitives à l’échelle internationale.
Au siège de son département ministériel, M. Kamel Rezig a successivement reçu deux importantes délégations représentant le tissu économique national : la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) conduite par son président Soheil Guessoum, et l’Association nationale des commerçants et artisans algériens (ANCA), présidée par Tahar Boulenouar.
Ces rencontres s’inscrivent dans la dynamique de concertation continue initiée par le ministère du Commerce extérieur, qui vise à associer les forces productives du pays à la mise en œuvre de la politique économique nationale.
Les échanges ont porté sur les enjeux majeurs de la relance économique : la promotion des exportations hors hydrocarbures, la modernisation du tissu industriel, la compétitivité du produit national et la simplification des démarches administratives pour les opérateurs économiques.
M. Rezig a rappelé que les orientations du Président Tebboune placent la production nationale et les exportations au cœur du modèle économique à venir.
« Notre ambition est claire : faire du commerce extérieur un levier structurant du développement économique durable et du rayonnement international du produit algérien », a-t-il déclaré, soulignant que la relance passe nécessairement par la concertation, la performance et la qualité.
Le label “Made in Algeria”, une marque de qualité à promouvoir
Le ministre a insisté sur l’importance de la qualité, de la normalisation et de l’innovation comme piliers essentiels de la compétitivité du produit algérien.
« Le label Made in Algeria doit devenir une référence régionale et mondiale. Nous devons en faire un symbole de savoir-faire, de rigueur et de fierté nationale », a-t-il souligné.
Pour lui, la compétitivité internationale ne peut être atteinte sans une véritable transformation structurelle du tissu productif.
Il s’agit de rompre avec la dépendance aux hydrocarbures et de développer des filières à forte valeur ajoutée, notamment dans les secteurs agroalimentaire, pharmaceutique, électronique, mécanique et chimique.
Ces domaines, selon lui, représentent des gisements de croissance durable capables de créer de l’emploi, d’attirer les investissements étrangers et de renforcer la souveraineté économique du pays.
Les attentes du patronat et des industriels
De son côté, le président de la CAPC, Soheil Guessoum, a salué « l’écoute et la disponibilité » du ministre et de son équipe.
Il a mis en avant plusieurs propositions concrètes pour améliorer le climat des affaires, faciliter les exportations et encourager la compétitivité des entreprises nationales.
Parmi ces propositions figurent la simplification des démarches administratives, la création de zones logistiques dédiées aux exportateurs, la digitalisation des procédures douanières et commerciales, ainsi que la mise en place d’un guichet unique pour les opérateurs économiques.
M. Guessoum a insisté sur la nécessité d’un cadre économique clair et prévisible, permettant aux investisseurs algériens de se projeter à long terme. « L’entreprise algérienne doit être un acteur central du développement national. Le partenariat public-privé n’est pas un slogan, mais une condition de réussite », a-t-il affirmé.
L’accompagnement des commerçants et artisans, moteur de proximité économique
En parallèle, la rencontre du ministre avec la délégation de l’ANCA, conduite par Tahar Boulenouar, a mis en lumière un autre pilier essentiel de la stratégie nationale : la valorisation du rôle des commerçants et artisans dans le développement économique.
Ces derniers, présents dans toutes les régions du pays, constituent un maillon vital entre la production nationale et la consommation locale. M. Rezig a rappelé que les artisans et commerçants algériens disposent d’un potentiel considérable, souvent sous-exploité. Il a appelé à une meilleure organisation de leurs activités, à une modernisation de leurs méthodes de gestion, et à leur intégration progressive dans les circuits d’exportation. « Le développement du commerce extérieur passe aussi par la mobilisation des acteurs de proximité. Nos artisans, nos petites et moyennes entreprises doivent pouvoir accéder aux opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et participer pleinement à l’effort d’exportation », a-t-il affirmé.
Vers une diplomatie économique proactive
La vision portée par Kamel Rezig ne s’arrête pas aux frontières du pays. Le ministre a mis un accent particulier sur la diplomatie économique, considérée comme un levier majeur de l’expansion du produit algérien à l’international.
En coordination avec le ministère des Affaires étrangères, des cellules d’appui à l’exportation seront bientôt créées dans plusieurs ambassades, afin d’accompagner les entreprises dans leurs démarches commerciales et de prospection de marchés.
Cette nouvelle approche, qui s’inscrit dans le cadre du Plan national de promotion des exportations à l’horizon 2030, vise à renforcer la présence du produit algérien dans des régions stratégiques telles que l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Europe et l’Asie. « L’Afrique n’est pas seulement un débouché, c’est un espace naturel pour nos produits. Nous devons y être présents non pas comme fournisseurs ponctuels, mais comme partenaires durables », a-t-il insisté.
Une économie nationale fondée sur la concertation et la performance
Tout au long de ces rencontres, un constat s’est imposé : la relance économique algérienne repose avant tout sur la synergie entre les secteurs public et privé. Le ministre a souligné que la réussite du plan de développement économique dépend de l’implication de tous les acteurs — entreprises, associations professionnelles, chambres de commerce, et institutions publiques.
Pour concrétiser cette vision, il a annoncé la mise en place d’un mécanisme de concertation continue entre le ministère et les principales organisations patronales, dont la CAPC et l’ANCA. Ce dispositif permettra un suivi régulier des propositions, une évaluation des obstacles rencontrés sur le terrain, et la formulation de solutions adaptées aux réalités du marché.
« La nouvelle gouvernance économique prônée par le Président Tebboune repose sur le dialogue, la concertation et la recherche de performance. C’est dans cette logique que nous inscrivons notre action », a précisé M. Rezig.
L’Algérie, un acteur régional en devenir
Dotée d’un potentiel industriel considérable, d’un capital humain hautement qualifié et d’une position géostratégique exceptionnelle, l’Algérie a tous les atouts pour devenir un acteur régional majeur du commerce et de la logistique. Le ministre a lancé un appel aux opérateurs économiques pour « mobiliser toutes les forces productives du pays » et faire du commerce extérieur un pilier durable de la croissance nationale.
« Le développement économique repose sur la confiance, la transparence et la détermination à réussir. L’Algérie a les moyens de s’imposer, à condition d’unir ses efforts », a-t-il insisté.
Des perspectives prometteuses à l’horizon 2030
À l’issue de ces rencontres, un consensus fort s’est dégagé : l’économie algérienne entre dans une nouvelle ère, fondée sur la coopération, la qualité et l’innovation.
Le ministère entend poursuivre ses consultations avec les différentes organisations professionnelles afin de consolider une feuille de route nationale pour l’exportation et l’investissement productif. L’objectif affiché est ambitieux : diversifier les exportations, réduire la dépendance aux hydrocarbures, et inscrire le produit algérien dans une dynamique durable de compétitivité mondiale. Dans cette optique, le rôle du ministère apparaît central, à la fois comme coordinateur, facilitateur et catalyseur d’une économie en mutation.
L’ouverture progressive vers de nouveaux marchés, l’adaptation des normes de qualité internationales, la mise à niveau des entreprises locales et le renforcement des partenariats public-privé constituent les axes prioritaires de cette stratégie globale.
Un cap clair : bâtir une économie forte, diversifiée et souveraine
Au terme de ces réunions, M. Kamel Rezig a réaffirmé l’engagement total de son département à accompagner les entreprises algériennes « qu’elles soient publiques, privées, commerciales ou artisanales », dans toutes les étapes de leur développement.
« L’Algérie possède les ressources humaines, les compétences et les atouts nécessaires pour réussir sa transformation économique. Ensemble, dans la concertation et la confiance, nous ferons du produit algérien une marque reconnue et respectée sur les marchés du monde ».
Ces rencontres marquent ainsi un tournant décisif dans la construction d’un nouveau modèle économique national, fondé sur la création de valeur, la diversification des exportations et la promotion du génie algérien.
Dans la continuité des réformes économiques engagées par le Gouvernement, le ministère du Commerce extérieur s’affirme comme un acteur central de la relance nationale, en fédérant les énergies autour d’une ambition commune : faire rayonner l’Algérie économique au-delà de ses frontières.

 
			 
			 
		 
		 
		