Au moins 13 personnes ont été tuées et 19 autres, dont 7 enfants et une femme enceinte, ont été blessées dans des bombardements contre la ville soudanaise d’El-Fasher, a rapporté l’organisation Sudan Doctors Network sur les réseaux sociaux.
Les médecins ont fermement condamné cette attaque, soulignant que « ce qui se passe à El-Fasher est un crime de guerre qui se produit jour après jour dans le silence honteux de la communauté internationale ».
L’ONU a, à plusieurs reprises, fait part de sa profonde inquiétude face à la gravité de la crise humanitaire.
En août, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) avait qualifié El-Fasher d' »épicentre de la souffrance des enfants ».
Selon l’organisation, quelque 130.000 enfants sont privés d’aide humanitaire et se trouvent dans une situation désespérée, marquée par la malnutrition, la violence et les maladies.
La situation au Soudan s’est aggravée en avril 2023 à la suite de désaccords entre le commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, et le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdan Dagalo.
Les affrontements commencés à Khartoum se sont rapidement étendus à d’autres régions du pays.
Selon les experts, le conflit a fait au moins 40.000 morts et environ 12 millions de Soudanais ont été contraints de quitter leur domicile, beaucoup se retrouvant au bord de la famine.
La situation est particulièrement critique au Darfour, notamment dans la région d’El-Fasher, la capitale de l’Etat du Darfour du Nord.

 
			 
			 
		 
		 
		