Ghardaïa : Journée d’étude sur la lutte contre la toxicomanie

dknews
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Les nouvelles dispositions juridiques introduites en matière de lutte contre
la toxicomanie, entre législation et exécution, ont été au centre d’une journée d’étude hier à la Cour de justice de Ghardaïa.
Intervenant dans ce cadre, le président de la Cour de Ghardaïa, Karim Khaldi, a indiqué que la loi 25-03 modifiant et complétant la loi N 04-18 relative à la prévention et la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes, traduit la volonté de l’Etat de faire face aux nouveaux défis dans le cadre de la lutte contre la toxicomanie et la consolidation des mécanismes juridiques visant la protection des citoyens, les jeunes notamment. Cette rencontre, a-t-il ajouté, met en lumière les modifications prévues dans cette loi et la nouvelle approche adoptée en termes de prévention et de traitement, les sévères mesures coercitives pour endiguer le phénomène du trafic de drogues, et l’effort déployé par le législateur algérien, à travers cette loi modifiée et complétée, pour aligner la répression du trafic illicite et la consolidation des mécanismes de prévention et de traitement en termes de lutte contre ce fléau.

Dans ce même contexte, le Procureur général près la Cour de Ghardaïa, Abdelkader Belatra, a mis en avant l’implication de la famille, des établissements éducatifs et des mosquées dans les efforts de lutte contre la toxicomanie, par la sensibilisation, avant d’aller aux mesures coercitives. Pour sa part, le Pr. Fayçal Ramoune, de l’Université de Ghardaia, a, dans son exposé intitulé « Aperçu sur le cadre juridique national de lutte contre la toxicomanie », mis en valeur la conjugaison des efforts dans la lutte contre le fléau, dont ceux des institutions officielles, du comité national de lutte contre la toxicomanie, de l’office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, des institutions répressives (justice et corps de sécurité), ainsi que des institutions non-officielles, dont la société civile, la presse et les établissements versés dans la prise en charge des toxicomanes, et les structures éducatives.
Plusieurs questions inhérentes au cadre juridique national de lutte contre la drogue, le rôle de la police judiciaire dans l’exécution de la loi sur la drogue, en application des nouveaux amendements, les nouveaux amendements à la loi sur la toxicomanie (sanctions et procédures), et la mission des douanes algériennes dans la lutte contre le trafic de drogues, ont été abordées par les participants.

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