Ghaza : 252 journalistes tués par l’armée sioniste en deux ans (Syndicat)

dknews
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Au moins 252 journalistes, dont 34 femmes, ont été tués par l’armée sioniste dans son agression génocidaire contre la bande de Gahza, enclenchée le 7 octobre 2023, a rapporté dimanche l’agence de presse palestinienne Wafa, reprenant les statistiques du Comité de Hurriyat du Syndicat des journalistes palestiniens.

« Sur ce nombre, 102 journalistes sont tombés en martyrs en 2023, 91 journalistes en 2024 et 59 depuis le début de l’année 2025″, a précisé le syndicat, notant que durant la même période l’armée d’occupation sioniste a blessé également 203 journalistes, dont 63 en 2023, 86 en 2024 et 54 autres cette année ».

L’armée sioniste a procédé également au cours de son agression contre l’enclave palestinienne à l’arrestation de « 153 journalistes, dont 48 en 2023, 69 en 2024 et 36 journalistes durant l’année 2025 », a encore souligné le syndicat.

Par ailleurs, « 150 bureaux et institutions médiatiques ont été détruits par l’armée sioniste dans la bande de Gahza depuis 2023 », a-t-on ajouté de même source.

Ghaza : plus de 560 travailleurs humanitaires tués par l’armée sioniste en deux ans (FICR)

Au total, 562 travailleurs humanitaires ont été tués par l’armée sioniste au cours des deux dernières années dans la bande de Gahza, dans le sillage de son agression génocidaire entamée le 7 octobre 2023, a indiqué la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

« Les forces d’occupation sionistes ont tué au moins 562 travailleurs humanitaires à Ghaza au cours des deux dernières années, dont 376 membres du personnel de l’ONU et 54 employés et volontaires de la Société du Croissant-Rouge palestinien », a indiqué dimanche la FCIR, dans un communiqué, repris par des médias.

Qualifiant ce bilan de « tempête humanitaire », la FCIR a mis en garde contre la banalisation par l’armée sioniste des attaques contre les travailleurs humanitaires dans la bande de Ghaza.

« Ghaza se trouve au cœur d’une tendance qui risque de faire des attaques contre les humanitaires une nouvelle caractéristique de la guerre.

Le risque ici est de normaliser ce qui ne devrait jamais l’être », a déclaré Tommaso Della Longa, porte-parole de la FICR, déplorant que des personnes qui consacrent leur vie à sauver les autres soient au contraire « attaquées, tuées, blessées ou détenues » .

Dénonçant, par ailleurs, le maintien par l’entité sioniste des entraves à l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza, Mme Della Longa a averti que « sans protection et accès, l’action humanitaire à Ghaza restera paralysée ».

Une marée humaine à Amsterdam contre le génocide sioniste à Ghaza

Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont mobilisées dimanche à Amsterdam pour réclamer la fin du génocide commis par l’entité sioniste à Ghaza, habillées de rouge et scandant dans les rues « Libérez la Palestine » et « Stop au génocide ».

Selon les organisateurs de la manifestation dite de la « ligne rouge » (Rode lijn), près de 250.000 personnes ont défilé dans la capitale néerlandaise, réclamant des actions du gouvernement néerlandais à l’encontre de l’entité sioniste.

« J’attends qu’il impose des sanctions à (l’entité sioniste), qu’il cesse tout commerce, qu’il reconnaisse l’Etat palestinien », a déclaré Sebastiaan Poos, 68 ans, venu exprès depuis Eindhoven, ville du sud des Pays-Bas.

A la mi-août, le parlement néerlandais n’était pas parvenu à se mettre d’accord sur de nouvelles sanctions à imposer à l’entité sioniste qui poursuit ses crimes à Ghaza, causant alors la démission du chef de la diplomatie, Caspar Veldkamp.

Pour Suzanne, éditrice de 33 ans, la question de Ghaza est « très présente » dans son esprit, notamment à l’approche des élections le 29 octobre prochain.

« Il y a beaucoup de problèmes importants aux Pays-Bas, mais c’est un sujet qui me préoccupe tout particulièrement », explique-t-elle. « J’espère que nous pourrons faire passer le message que nous voulons des actes et pas seulement des paroles », a-t-elle ajouté. Brandissant des affiches appelant à sanctionner l’entité sioniste, les manifestants ont marché plusieurs heures en dépit des averses intermittentes.

De manifestations similaires avaient eu lieu en mai et juin à La Haye, rassemblant respectivement entre 100.000 et 150.000 personnes, selon les organisateurs.

Samedi, des centaines de milliers de personnes ont également défilé en soutien au peuple palestinien à Rome, à Barcelone, à Madrid ainsi que d’autres villes européennes. Une mobilisation qui fait notamment suite à l’interception par l’entité sioniste de la flottille internationale d’aide pour la bande de Ghaza.

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