succès historique du Salon du commerce intra-africain : L’Algérie s’affirme comme locomotive économique et sociale de l’Afrique

dknews
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Le mois de septembre 2025 restera à jamais gravé dans la mémoire économique et politique du continent africain. En accueillant à Alger la 4ᵉ édition du Salon du commerce intra-africain (IATF), l’Algérie a non seulement réussi un exploit organisationnel et commercial sans précédent, mais elle s’est imposée comme une véritable locomotive du développement africain. Cette rencontre d’envergure, tenue au prestigieux Centre international des conférences « Abdelatif Rahal » , a marqué un tournant historique, en propulsant l’économie nationale au cœur de la dynamique panafricaine et en renforçant son rôle d’acteur incontournable dans la construction d’une Afrique prospère, unie et solidaire.Sous la conduite du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’événement a dépassé toutes les attentes. Avec plus de 48,3 milliards de dollars de contrats signés, dont 11,4 milliards au profit des entreprises algériennes, et 11,6 milliards supplémentaires en négociation, le Salon s’est imposé comme l’édition la plus fructueuse jamais organisée. Mais au-delà des chiffres impressionnants, il a révélé une Algérie nouvelle, crédible, ambitieuse et résolument tournée vers l’avenir.

Une mobilisation nationale et internationale exceptionnelle

Le succès éclatant de l’IATF 2025 n’est pas le fruit du hasard. Il résulte d’une mobilisation collective exemplaire qui a réuni l’ensemble des institutions de l’État, les opérateurs économiques, les organisations patronales, ainsi que des partenaires étrangers venus des quatre coins du monde. Dans son discours d’ouverture, le Président Tebboune a insisté sur le caractère collectif de cette réussite, soulignant que « les transactions réalisées sont le fruit d’une mobilisation de tous les secteurs, ainsi que de nos partenaires africains et internationaux ». Cette mobilisation a permis de présenter au monde une image d’une Algérie moderne et fiable, disposant d’un climat d’affaires attractif et d’une expertise industrielle solide. Les visiteurs étrangers, qu’ils soient investisseurs africains, européens, asiatiques ou américains, ont découvert une Algérie transformée, portée par des entrepreneurs dynamiques, des start-up innovantes et des industriels déterminés à conquérir de nouveaux marchés.

Une vitrine de la qualité et de la compétitivité algérienne

Au cœur des échanges, plusieurs secteurs stratégiques ont particulièrement brillé. L’agroalimentaire a confirmé sa place de fer de lance de l’économie nationale, avec des produits transformés respectant les normes internationales et désormais exportés à grande échelle. Le secteur pharmaceutique a également séduit les partenaires étrangers grâce à la qualité et à la fiabilité des médicaments et vaccins produits localement, qui sont déjà présents sur plusieurs marchés africains. L’industrie de l’électroménager et de l’électronique a démontré qu’elle pouvait rivaliser avec des concurrents internationaux, tandis que les technologies numériques et la fintech ont ouvert de nouvelles perspectives. L’exemple du contrat signé avec le Nigéria pour la fourniture de deux millions de terminaux de paiement électronique (TPE) illustre parfaitement cette percée technologique algérienne. Le Président Tebboune a insisté sur l’importance de respecter scrupuleusement ces engagements, affirmant avec fermeté que « la crédibilité de l’Algérie est au-dessus de tout ».

Une diversification économique en marche

L’IATF 2025 a mis en lumière la transformation profonde de l’économie algérienne. Loin de la dépendance quasi exclusive aux hydrocarbures, l’Algérie s’engage résolument dans la voie de la diversification. Le Président Tebboune a réaffirmé l’objectif ambitieux de porter la contribution de l’industrie au PIB à 13 % à court terme, contre seulement 3 % en 2019, et de renouer avec les niveaux atteints dans les années 1970. Cette ambition repose sur des bases solides. Les industries agroalimentaires, pharmaceutiques, chimiques et électroniques connaissent un essor rapide. Les énergies renouvelables, notamment la production de panneaux solaires exportés vers l’Europe et l’Amérique du Nord, illustrent la volonté du pays de se positionner sur les marchés d’avenir. En parallèle, l’essor spectaculaire des start-up, passées de 200 en 2019 à près de 10 000 aujourd’hui, témoigne de l’émergence d’une jeunesse créative et audacieuse, qui place l’Algérie dans une position de leader africain en matière d’innovation.

Les start-up, symbole d’une Algérie jeune et innovante

L’un des aspects les plus marquants de cette nouvelle dynamique est sans doute l’explosion des start-up. Ces entreprises agiles et innovantes incarnent l’Algérie de demain, celle qui ose, innove et se projette dans les domaines les plus pointus : agriculture intelligente, santé numérique, fintech, cybersécurité, intelligence artificielle et technologies de l’information. Le Président Tebboune a rendu hommage à ces jeunes entrepreneurs qui, selon lui, « sont la preuve vivante que l’Algérie se projette vers l’avenir avec audace et créativité ». Le gouvernement a pris des mesures concrètes pour accompagner leur développement : accès facilité aux financements, simplification des procédures administratives, participation encouragée aux salons internationaux. Aujourd’hui, ces start-up honorent l’Algérie dans les grands forums mondiaux et contribuent activement à son rayonnement.

Un climat des affaires en pleine mutation

Le succès de l’IATF est également le résultat des réformes profondes engagées pour améliorer le climat des affaires. La lutte contre la bureaucratie, la promotion de la transparence et la mise en place de mécanismes modernes d’investissement ont permis de restaurer la confiance des investisseurs. L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) joue un rôle central dans cette dynamique. Avec plus de 17 000 projets enregistrés, représentant un potentiel de 420 000 emplois directs, elle illustre l’engouement croissant des investisseurs nationaux et étrangers pour le marché algérien.

Une vision africaine et continentale

Au-delà de l’événement, l’IATF 2025 s’inscrit dans une vision stratégique plus large. L’Algérie ambitionne d’être le moteur de l’intégration africaine, en contribuant activement à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. « Une nation forte repose sur une économie robuste, une armée puissante et un peuple conscient et uni », a rappelé le Président Tebboune, plaçant l’économie au cœur de la souveraineté nationale et du développement continental. À l’horizon 2027, l’Algérie vise un PIB de 400 milliards de dollars, en capitalisant sur ses richesses naturelles, son potentiel humain et sa position géographique stratégique, carrefour entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Pour concrétiser cette ambition, une commission spéciale de suivi des résultats du Salon sera rattachée directement aux services du Premier ministre, avec pour mission de veiller à l’application des contrats signés et à la crédibilité internationale du pays.

L’Algérie, garante d’un modèle économique et social équilibré

Si l’accent est mis sur la modernisation économique, le Président Tebboune a tenu à rappeler que cette transformation s’inscrit dans le respect du caractère social de l’État algérien. Lors de la rencontre avec les opérateurs économiques, il a réaffirmé que « l’Algérie ne renoncera pas à la gratuité de l’enseignement », rappelant les efforts considérables consentis depuis l’indépendance pour éradiquer l’analphabétisme, qui avoisinait les 90 % au début des années 1960. Cette déclaration traduit une conviction forte : la prospérité économique doit aller de pair avec la justice sociale et l’accès équitable à l’éducation. Dans un monde où de nombreux pays conditionnent leurs réformes économiques à une réduction des dépenses sociales, l’Algérie choisit de maintenir ses acquis en matière d’enseignement gratuit, tout en accélérant sa diversification économique.

Une réussite portée par les compétences nationales

En remerciant tous les acteurs de cette réussite «  ministères, patronats, opérateurs privés, forces de sécurité » le Président Tebboune a insisté sur le rôle central des compétences algériennes. « Nous avons prouvé que nous sommes capables d’organiser des événements économiques de grande envergure et d’assumer notre rôle de pays pivot au sein du continent », a-t-il déclaré avec fierté. Ce succès démontre que l’Algérie n’est pas seulement un marché attractif, mais aussi un organisateur crédible et compétent d’événements internationaux, capable de rivaliser avec les grandes capitales économiques du monde.

Une nouvelle ère pour l’Afrique

En définitive, l’IATF 2025 ne se résume pas à une foire commerciale, mais à un véritable acte fondateur. Il marque le début d’une nouvelle ère où l’Algérie s’affirme comme moteur de l’intégration africaine, porteuse d’une vision claire et ambitieuse. Les engagements pris à Alger ouvrent la voie à une coopération renforcée dans des secteurs aussi variés que l’agriculture, l’industrie, le numérique, le tourisme et les énergies renouvelables. « Le Salon intra-africain est le point de départ d’une nouvelle ère. À nous de transformer cet élan en résultats concrets au bénéfice de notre peuple et de nos frères africains », a conclu le Président Tebboune sous les applaudissements nourris des participants. Ainsi, l’Algérie démontre que la réussite économique et la justice sociale peuvent aller de pair, que l’innovation peut être mise au service du développement, et que l’avenir de l’Afrique se construit à partir d’une coopération sincère, durable et solidaire. Le Salon d’Alger a tracé la voie : celle d’une Afrique forte, unie et conquérante, avec l’Algérie en tête de locomotive.

ABED  MEGHIT

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