Le groupe A3+ au Conseil de sécurité des Nations unies a réitéré, vendredi à New York, son soutien indéfectible au gouvernement et au peuple colombiens dans leurs efforts pour instaurer une paix durable, appelant toutes les parties à reprendre les pourparlers de paix.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation en Colombie, le groupe A3+ (Algérie, Somalie, Sierra Leone et Guyana) a réitéré, dans un communiqué lu par la représentante du Guyana auprès des Nations unies, Carolyn Rodrigues, « son soutien indéfectible au gouvernement et au peuple colombiens dans leurs efforts pour instaurer une paix durable », appelant l’Armée de libération nationale et le gouvernement colombien à « reprendre les pourparlers de paix et à privilégier les discussions pouvant aboutir à des résultats, le dialogue étant la seule voie pour réaliser la sécurité et la paix ».
« Compte tenu de la longévité du conflit en Colombie, avant l’Accord de paix signé en 2016, et de la durée des missions de maintien de la paix en cours, neuf ans constituent une période relativement courte pour sa mise en œuvre »,
a-t-elle précisé, saluant par là même les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord.
Le groupe a, par ailleurs, exprimé son inquiétude face à la poursuite des violences dans le pays, soulignant la nécessité d’ériger en priorités « la fin du recrutement et de l’exploitation des enfants par des groupes armés illégaux, et leur libération immédiate ».
Le groupe A3+ a, également, exprimé sa préoccupation quant à « la mise en œuvre limitée du chapitre relatif aux questions ethniques », réaffirmant « la nécessité de réaliser davantage de progrès, à même de contribuer à accélérer le traitement de la marginalisation historique des personnes d’ascendance africaine et des populations autochtones ».
En conclusion, le groupe A3+ a réitéré son soutien à la Mission de vérification des Nations unies en Colombie, soulignant l’importance de son rôle dans la mise en œuvre de l’Accord de paix de 2016.

 
			 
			 
		 
		 
		