Quarante-deux milles (42 000) personnes dans la bande de Ghaza souffrent de blessures graves, dont un quart sont des enfants, du fait de l’agression génocidaire sioniste, en cours depuis le 7 octobre 2023, a indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un rapport, repris vendredi par des médias.
« Les blessés dans la bande de Ghaza nécessiteront des soins et une réadaptation pendant de nombreuses années », a relevé l’OMS.
Elle a fait observer que « les blessures graves représentent un quart du total des blessures signalées et qui s’élève à 167 376 personnes depuis octobre 2023 ».
Le rapport souligne la prévalence des blessures faciales et oculaires complexes, en particulier chez les patients devant être évacués médicalement hors de Gaza, affections qui entraînent souvent des défigurations, des handicaps et une stigmatisation sociale.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, on comptait environ 1 300 physiothérapeutes et 400 ergothérapeutes à Ghaza. Nombre d’entre eux ont été déplacés, et l’occupation sioniste en avait tué au moins 42 en septembre 2024.
Le bilan de l’agression génocidaire menée par les forces d’occupation sionistes contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 66.225 martyrs et 168.938 blessés, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires palestiniennes.
Les zones de sécurité désignées par l’entité sioniste à Ghaza sont des lieux de mort
Les Nations unies ont assuré vendredi qu’il n’existait pas de refuge sûr pour les Palestiniens contraints de quitter la ville de Ghaza, qualifiant de « lieux de mort » les zones de sécurité désignées par l’entité sioniste dans le sud.
« Les soi-disant zones de sécurité sont aussi des lieux de mort », a affirmé James Elder, porte-parole du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) s’exprimant depuis Ghaza.
Selon lui, dans le sud du pays « des bombes sont larguées avec une prévisibilité effrayante, les écoles qui avaient été désignées comme abris temporaires sont régulièrement réduites en ruines, et les tentes (…) sont régulièrement la cible de bombardements aériens ».
M. Elder a insisté sur le fait que « l’émission d’un ordre général d’évacuation des civils ne signifie pas que ceux qui restent sur place perdent leur protection civile ».
Les « soi-disant zones de sécurité », a-t-il insisté, « sont aussi des lieux de mort ». Or Al-Mawasi « est aujourd’hui l’un des endroits les plus densément peuplés de la planète. La zone est surpeuplée à un point inadmissible et a été privée des moyens de survie les plus élémentaires ».
Fin 2023, l’ONU avait déjà commencé à « remettre en cause ce concept de zone de sécurité déclarée unilatéralement », a rappelé M. Elder, soulignant qu' »il est de la responsabilité de la puissance occupante, de veiller à ce qu’une zone de sécurité dispose de tous les éléments essentiels à la survie, à savoir de la nourriture, des abris et des installations sanitaires ».

 
			 
			 
		 
		 
		