Sahara Occidental : Le Timor Oriental réaffirme à l’ONU son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination

dknews
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Le Timor oriental a réaffirmé devant l’Assemblée générale des Nations unies qui tient sa 80ème session, son soutien indéfectible au droit inaliénable du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, soulignant que le lien qui unit les deux pays est « de nature morale », rapporte l’agence de presse sahraouie SPS.

« La voix du peuple sahraoui, réduite au silence pendant un demi-siècle sur la scène internationale, mérite notre attention et notre action collective et stratégique », a plaidé à la tribune de l’ONU l’ambassadeur Dionisio Babo Soares, représentant permanent du Timor oriental auprès des Nations unies.

S’exprimant au nom de M. Bendito Dos Santos Freitas, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, le délégué timorais a rappelé que son pays a accueilli le séminaire régional du Comité spécial des Nations unies sur la décolonisation dans la capitale, Dili, en mai dernier, et a organisé la même semaine, le premier symposium de solidarité Asie-Pacifique pour le Sahara occidental.

« Le lien du Timor oriental avec l’histoire du Sahara occidental est de nature morale », a-t-il souligné dans son allocution, faisant référence à la déclaration du Premier ministre timorais, Xanana Gusmao, qui avait affirmé que la souffrance du peuple sahraoui a servi de leçon pour le Timor oriental lorsqu’il a décidé d’organiser un référendum populaire.

Le Premier ministre timorais avait, en effet, soutenu que « le report du référendum promis au Sahara occidental en 1992 a affecté négativement tous ceux qui rêvaient d’indépendance à cette époque ».

« Le Timor oriental sera toujours, au sein de l’Assemblée générale et dans chaque forum de dialogue, un défenseur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », a conclu le diplomate timorais, relevant l’urgence de régler ce conflit.

Une militante sahraouie dénonce à l’ONU le silence international face aux violations des droits de l’Homme par le Maroc

La militante sahraouie des droits humains, El Ghalia Djimi, a dénoncé l’inaction et le silence actuels de la communauté internationale face aux violations des droits de l’Homme par le Maroc dans les territoires occupés, appelant à exercer une pression décisive sur Rabat afin de traduire les responsables en justice.

Lors d’une récente session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies à Genève, Mme Djimi a souligné, dans son discours, le « mépris continu et systématique » du Maroc pour la mise en oeuvre des recommandations formulées lors des précédents examens périodiques universels (EPU), notamment en ce qui concerne la situation humanitaire au Sahara occidental.

Soulignant l’essentiel de sa plainte, Djimi a avertit que « l’inaction et le silence de la communauté internationale ne font qu’encourager la poursuite de ces graves violations », appelant à ce qu’elles « ne restent pas impunies ».

Par ailleurs, la militante a affirmé que le Maroc n’a pas encore respecté ses engagements fondamentaux, relatifs aux droits inaliénables du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, à la liberté d’association et d’expression et au droit de rassemblement pacifique.

Elle a, en outre, souligné que les défenseurs et militants sahraouis continuent d’être systématiquement privés de ces droits civils fondamentaux en raison de leurs positions politiques, qualifiant cette situation de « discrimination flagrante qui entrave la protection et la promotion des droits humains dans un territoire non autonome ».

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