Mémoire et reconnaissance : Tacherift en visite au Centre national d’appareillage des invalides de la guerre de libération nationale

dknews
2 Min Read

Dans une atmosphère empreinte de solennité et de respect, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, M. Abdelmalek Tacherift, a effectué lundi une visite d’inspection au Centre national d’appareillage des invalides de la Guerre de libération nationale et des ayants droit, situé à Douéra, dans la wilaya d’Alger.

Ce centre, considéré comme une institution de référence, est chargé d’assurer la prise en charge globale des invalides de la Révolution, ces hommes et femmes qui ont payé de leur chair le prix de l’indépendance nationale.
À travers des services médicaux, psychosociaux et techniques, l’établissement œuvre à leur offrir une meilleure qualité de vie, en conjuguant mémoire historique et accompagnement moderne. Le ministre, au cours de sa visite, s’est longuement enquis des différents services offerts par le centre : physiothérapie naturelle, rééducation motrice et fonctionnelle, appareillage médical de pointe pour favoriser la mobilité.
L’objectif est clair : garantir à ces anciens combattants une dignité et une autonomie, même dans l’épreuve.

Une reconnaissance éternelle Au-delà de l’aspect technique, la visite a été marquée par une dimension humaine et symbolique forte. M. Tacherift a présidé une cérémonie de distinction en l’honneur de plusieurs moudjahidine, ayants droit, ainsi qu’une victime de mines antipersonnel. Par ce geste, le ministre a rappelé que la Nation n’oubliera jamais les sacrifices consentis pour la liberté. « La mémoire de la guerre de libération n’est pas une simple page d’histoire, mais un héritage vivant que nous devons préserver et transmettre », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de renforcer la solidarité nationale envers ces symboles. Cette visite s’inscrit également dans une logique de continuité : reconnaître les sacrifices du passé tout en s’engageant à améliorer les conditions de vie des ayants droit aujourd’hui. Elle illustre la volonté de l’État d’associer mémoire historique et modernisation des structures de prise en charge.
Abed Meghit

Share This Article
Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *