Dans un contexte marqué par les grandes réformes engagées par l’État algérien en faveur de la jeunesse et en cohérence avec la dynamique nationale de modernisation, le ministre de la Jeunesse, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, M. Mustapha Hidaoui, a présidé ce dimanche une réunion d’évaluation d’une importance capitale.
Tenue au siège du ministère, cette rencontre a réuni les principaux cadres de l’administration centrale et a été consacrée à l’examen approfondi de l’état d’avancement du plan d’action du secteur pour l’année 2025, avec un accent particulier sur le chantier stratégique de la transformation numérique.
Une réunion placée sous le signe de la continuité et de l’efficacité
Dès l’ouverture de la séance, le ministre a rappelé les orientations majeures du Président de la République, formulées lors de ses récentes rencontres avec la presse nationale.
Ces instructions insistent sur l’urgence d’accélérer la transition numérique dans les différents secteurs de la vie publique, y compris celui de la jeunesse.
M. Hidaoui a tenu à souligner que la modernisation numérique n’était pas un choix secondaire, mais bien une priorité stratégique appelée à transformer durablement les méthodes de gestion, les modes d’encadrement et la qualité des services offerts aux jeunes Algériens.
« La numérisation, a déclaré le ministre, constitue aujourd’hui un levier incontournable pour rapprocher davantage les institutions des citoyens, rendre nos structures plus attractives et répondre de manière agile aux besoins évolutifs de notre jeunesse.
Elle n’est pas un luxe, mais une nécessité face aux mutations rapides que connaît notre pays et au rythme soutenu de la dynamique internationale. » L’examen des résultats obtenus jusqu’ici a permis de constater des progrès significatifs.
Plusieurs projets structurants sont désormais opérationnels, notamment : Le système numérique de gestion des colonies de vacances, qui a permis de fluidifier l’organisation et l’inscription des jeunes participants, tout en améliorant la transparence et la qualité des prestations offertes.
La plateforme numérique de partenariat avec le mouvement associatif, qui favorise une meilleure interaction entre le ministère et la société civile, renforce les mécanismes de concertation et ouvre de nouvelles perspectives de collaboration dans le cadre des projets de proximité.
Le système de gestion des établissements de jeunesse, destiné à moderniser l’administration interne et à optimiser la programmation des activités.
Les outils de gestion numérique des manifestations et festivals, actuellement en cours de développement, et qui devraient révolutionner la manière d’organiser les grands événements culturels et sportifs destinés aux jeunes.
Pour le ministre, ces initiatives, bien que partielles, traduisent déjà la volonté ferme du secteur d’aller vers une administration moderne, agile et tournée vers l’avenir.
Elles constituent des jalons essentiels dans la mise en œuvre de la feuille de route tracée par le gouvernement.
Une accélération nécessaire d’ici la fin de l’année
Si les résultats sont encourageants, M. Hidaoui a néanmoins insisté sur la nécessité de maintenir un rythme soutenu afin de finaliser l’ensemble des projets inscrits pour 2025.
Il a exhorté ses collaborateurs à redoubler d’efforts pour clôturer, avant la fin de l’année, toutes les opérations liées à la numérisation des services, en particulier celles qui ont un impact direct sur le citoyen.
Il a également mis en avant l’importance de la bonne gouvernance numérique : « La transformation digitale de notre secteur ne peut être envisagée sans une gouvernance transparente, participative et efficiente.
Chaque cadre, chaque responsable doit s’approprier cette démarche et la traduire concrètement sur le terrain. »
La rentrée des activités 2025 : un défi collectif
Au-delà du numérique, la réunion a aussi porté sur les préparatifs de la rentrée des activités pour l’année 2025. Ce moment charnière de la vie du secteur nécessite une organisation rigoureuse et une planification fine.
Le ministre a rappelé que la nouvelle codification des activités de jeunesse – fruit d’un travail de concertation avec les partenaires institutionnels et associatifs – doit être finalisée dans les plus brefs délais.
Cette codification, qui se veut moderne et adaptée aux attentes des jeunes, permettra de proposer un programme diversifié, innovant et mieux structuré.
L’accent a également été mis sur la rationalisation des horaires, l’amélioration des performances des encadreurs, et la consolidation des dispositifs de formation continue.
Selon le ministre, ces mesures visent à renforcer les compétences des cadres et à leur permettre de mieux répondre aux spécificités et aux aspirations des jeunes générations.
Une université thématique pour former et innover
Parmi les annonces marquantes de la réunion figure la préparation de la première université thématique des cadres du secteur de la jeunesse.
Prévue dans les prochains mois, cette initiative constitue une innovation majeure.
Elle offrira un espace de réflexion, d’échange d’expériences et de renforcement des capacités, destiné à harmoniser les méthodes de travail et à fixer les priorités pour les années à venir.
L’université thématique sera également l’occasion de réfléchir collectivement aux grandes orientations du plan stratégique du secteur à l’horizon 2030.
En ce sens, elle s’inscrit pleinement dans la démarche de gouvernance participative prônée par le ministère.
Vers une vision claire et mesurable à l’horizon 2030
L’objectif final du plan d’action, tel que rappelé par le ministre, est de doter le secteur d’une vision globale, cohérente et mesurable.
« Nous devons, a affirmé M. Hidaoui, construire un cadre méthodologique solide qui nous permette d’évaluer l’impact réel de nos programmes sur la jeunesse, sur la base d’indicateurs scientifiques fiables.
» Cette approche, centrée sur les résultats, vise à assurer une meilleure lisibilité des politiques publiques, à garantir leur efficacité et à aligner les actions du secteur avec les grandes orientations nationales, notamment celles relatives à l’inclusion sociale, à l’innovation et au développement des compétences.
Un engagement ferme pour la jeunesse algérienne
En conclusion de cette réunion dense et riche en perspectives, le ministre a réaffirmé la détermination de son département à rester fidèle aux engagements pris devant le Président de la République et la jeunesse algérienne.
Il a insisté sur le rôle central que doivent jouer les établissements de jeunesse, en tant que véritables incubateurs d’idées, de créativité et d’innovation.
« Nos structures doivent être des espaces de liberté, d’expression et d’épanouissement pour notre jeunesse.
En les modernisant, en les numérisant, nous leur donnons une nouvelle vitalité et nous les préparons à jouer pleinement leur rôle dans l’Algérie de demain », a conclu M. Hidaoui.
Une dynamique porteuse d’espoir
Au-delà des aspects techniques et organisationnels, cette réunion traduit un état d’esprit nouveau : celui d’une jeunesse placée au cœur des politiques publiques et considérée comme un acteur stratégique du développement national. La numérisation du secteur de la jeunesse, loin d’être une simple réforme administrative, apparaît ainsi comme un choix civilisationnel qui s’inscrit dans le vaste projet de modernisation du pays.
L’Algérie, par ce biais, réaffirme sa volonté d’offrir à ses jeunes les outils nécessaires pour s’adapter aux transformations du monde, participer activement à la vie nationale et contribuer à l’essor d’une société plus innovante, plus solidaire et plus ouverte.

 
			 
			 
		 
		 
		