Sous le haut patronage du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, M. Saïd Sayoud, l’Algérie a procédé, lundi, au lancement officiel du programme d’Appui au développement local intégré (ADIL). Ce projet structurant, mené en partenariat avec l’Union européenne et le Royaume des Pays-Bas, vise à transformer la gouvernance territoriale et à placer le développement durable au cœur des politiques publiques.
Un lancement marqué par une forte participation nationale et internationale
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence d’un large parterre de responsables et d’acteurs impliqués : des membres du gouvernement, plusieurs walis, les représentants de la délégation de l’Union européenne en Algérie, de l’ambassade du Royaume des Pays-Bas, mais également des experts, des universitaires et des représentants de la société civile. L’événement, organisé sous le slogan « Pour un développement durable et une gouvernance intégrée », a constitué bien plus qu’une simple cérémonie protocolaire. Il a symbolisé la volonté de l’Algérie de bâtir une nouvelle approche territoriale, basée sur la proximité, la participation citoyenne et la durabilité.
Le programme ADIL : un outil pour repenser la gouvernance locale
Fruit d’une coopération tripartite, ADIL est conçu comme un laboratoire de modernisation de la gestion des territoires. Son objectif principal est de donner aux collectivités locales les moyens de devenir de véritables acteurs du développement socio-économique, capables de concevoir et mettre en œuvre des projets adaptés aux spécificités régionales. Le programme vise notamment à : Renforcer les capacités institutionnelles des collectivités locales, promouvoir la transparence et la bonne gouvernance, encourager la participation de la société civile dans la conception des projets, mettre en place des mécanismes durables de financement local et favoriser le développement équilibré entre régions pour réduire les inégalités territoriales.
ABED MEGHIT
