La question du Sahara occidental a une nouvelle fois occupé une place prépondérante lors
des travaux du segment de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale
des Nations unies, qui se tient actuellement à New York. 
Dans un contexte international marqué par des tensions régionales persistantes, la Mauritanie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug, a réitéré samedi son soutien clair aux efforts déployés par l’ONU pour parvenir à une solution juste et durable au conflit.
« Nous renouvelons notre soutien aux efforts des Nations unies concernant le Sahara occidental », a affirmé le chef de la diplomatie mauritanienne, inscrivant la position de son pays dans la continuité d’une approche équilibrée et constructive.
Ce message s’inscrit dans une dynamique diplomatique plus large, où plusieurs États membres de l’ONU ont multiplié les appels en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, conformément aux résolutions onusiennes.
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Eduardo Rodriguez, a réaffirmé de son côté la solidarité inébranlable de La Havane envers la cause sahraouie.
« Nous réaffirmons notre solidarité avec le peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination », a-t-il martelé devant l’Assemblée.
Des voix similaires se sont élevées depuis la tribune onusienne : celles des dirigeants de la Namibie, de l’Afrique du Sud, de l’Espagne, mais aussi du Venezuela, du Zimbabwe et du Belize, qui ont tous exprimé leur détermination à soutenir les efforts de l’ONU dans la recherche d’une solution équitable.
La présidente de la Namibie, Mme Netumbo Nandi-Ndayituah, a dénoncé avec vigueur le « blocage et l’intransigeance » qui persistent au Conseil de sécurité sur cette question.
Elle a appelé la communauté internationale à franchir un cap décisif : « Le moment est venu d’organiser un référendum au Sahara occidental, sous les auspices des Nations unies, afin de permettre au peuple sahraoui d’exercer pleinement son droit à l’autodétermination ».
Ces prises de position convergentes traduisent un consensus grandissant en faveur de la mise en œuvre des résolutions internationales relatives au Sahara occidental.
Elles rappellent que la stabilité de la région dépend largement de la capacité de la communauté internationale à garantir aux peuples leur droit fondamental à choisir librement leur avenir.
En donnant un nouvel élan diplomatique à cette question, l’Assemblée générale des Nations unies réaffirme une fois de plus que la cause sahraouie demeure un dossier incontournable de l’agenda international, et que sa résolution constitue une condition essentielle pour renforcer la paix, la sécurité et la justice dans le monde.
Des intervenants défendent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination
Au cours de la semaine de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU, des voix se sont succédé du haut de la tribune de l’Organisation des Nations unies pour défendre les droits légitimes du peuple sahraoui dont principalement son droit à l’autodétermination.
Lors de son intervention devant l’Assemblée générale, le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Yvan Gil Pinto a réaffirmé le soutien de son pays aux revendications légitimes du peuple sahraoui, appelant au respect du droit international.De son côté, le ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe, Amon Murwira a exprimé, une nouvelle fois, la position de son pays en faveur des droits des peuples palestinien et sahraoui, faisant part de la « solidarité constante » de son pays avec ces deux peuples dans leur quête légitime de liberté.
Pour sa part, le Premier ministre du Belize, Johny Briceno a mis l’accent sur « la nécessité de mettre un terme à la privation du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination et à la liberté », affirmant que « tous les pays doivent jouir du droit de choisir leur propre voie ».Les dirigeants de la Namibie, d’Afrique du Sud et d’Espagne ont exprimé, lors de leurs interventions à l’Assemblée générale, leur soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, notant la nécessité de résoudre le conflit au Sahara occidental dans le respect du droit international et des résolutions de l’ONU. Ils ont également fait part de leur volonté de continuer à soutenir les efforts déployés par l’ONU en vue de renforcer la paix et la sécurité internationales.
Le CODESA appelle le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à protéger le peuple sahraoui
Le Collectif des Défenseurs Sahraouis des Droits Humains au Sahara occidental (CODESA) a appelé le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à adopter des mesures « urgentes » pour garantir la protection des droits humains du peuple sahraoui, violés systématiquement par l’occupant marocain. « La situation des droits de l’homme au Sahara occidental constitue une lacune qui exige de votre Conseil une action urgente », a affirmé le secrétaire général du CODESA, Jamaa Baih lors d’une session du Conseil des droits de l’homme à Genève.Rappelant que les forces d’occupation marocaines continuent, depuis plusieurs années, à entraver l’accès du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) au Sahara occidental, le SG de cette ONG sahraouie de défense des droits humains a indiqué que cette situation « décrédibilise le Conseil » et « prive le peuple sahraoui de ses droits ».
Il a exhorté, dans ce contexte, le Conseil à « promouvoir les droits de l’homme en renforçant le contrôle des violations à travers le monde, notamment au Sahara occidental ». »Des mesures doivent être prises pour que les organes de l’ONU respectent leurs engagements et rétablissent une situation normale au Sahara occidental », a-t-il plaidé.Au cours de son intervention, le SG du CODESA a mis en lumière les violations des droits humains subies par le peuple sahraoui, affirmant que la commission d’enquête des Nations unies pour l’établissement des faits au Sahara occidental a permis de « répertorier un grand nombre de ces violations et une tendance à l’impunité ».Il a réitéré, à l’occasion, l’importance que son organisation attache aux organes des Nations unies notamment pour « la mise en œuvre des engagements internationaux des Etats en matière des droits de l’homme ».
« Ces organes permettent de répondre aux violations des droits de l’homme et de protéger les peuples », a-t-il ajouté.
Portugal: le parlement rejette une proposition appelant à reconnaître la « prétendue souveraineté » du Marocsur le Sahara Occidental
Le Parlement portugais a rejeté une proposition appelant le gouvernement à reconnaître la « prétendue souveraineté » du Maroc sur le Sahara occidental, témoignant son attachement au respect du droit international qui a constamment affirmé le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Vendredi, lors d’une séance plénière, le Parlement portugais a voté massivement contre cette proposition soumise par le parti Chega.Au total, huit partis représentés au Parlement ont voté contre cette proposition, alors qu’un seul parti a préféré s’abstenir.C’est dire l’importance qu’accorde le peuple portugais au respect du droit international, notamment en ce qui concerne le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même, réaffirmé, à chaque fois, par les résolutions pertinentes de l’ONU qui ont toute confirmé et entériné le droit légitime du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination.
D’ailleurs, la capitale portugaise a abrité la dernière conférence de la Coordination européenne des comités de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO).Cette conférence organisée à l’Université de Lisbonne au Portugal, a été l’occasion de souligner la nécessité de mettre fin à l’occupation, exhortant l’ONU à résoudre ce conflit et à étendre le mandat de la MINURSO aux droits de l’Homme.
Elle a également permis de rappeler les nombreuses violations des droits de l’Homme, appelant à libérer immédiatement tous les prisonniers politiques sahraouis, y compris le groupe Gdeim Izik, et à permettre aux observateurs internationaux et aux organisations internationales d’enquêter dans les territoires occupés.

 
			 
			 
		 
		 
		