Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé que de nouvelles augmentations des salaires, de l’allocation chômage et des bourses des étudiants, seront appliquées à partir de 2026 et pourraient aussi toucher les pensions de retraite, en fonction des moyens de l’Etat.
Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée vendredi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a abordé le volet relatif au renforcement des acquis sociaux, affirmant à ce propos qu’il « demeure attaché aux engagements qu’il a pris envers le peuple algérien ».
« La distinction entre promesses et engagements est claire. Mes engagements sont consignés par écrit et seront appliqués », a-t-il soutenu.
A ce sujet, le président de la République a précisé: « J’avais pris l’engagement de procéder, à partir de 2026, à une révision des augmentations des salaires ainsi que de la bourse des étudiants et de l’allocation chômage, des revalorisations qui pourraient également inclure les pensions de retraite, en fonction des moyens de l’Etat », ajoutant que « l’objectif de toutes ces mesures est d’améliorer le pouvoir d’achat de nos concitoyens, une amélioration que les Algériens perçoivent déjà ».
Le président de la République a souligné que la réalisation de cet objectif « s’inscrit dans le cadre du travail quotidien mené avec le Premier ministre et les membres du Gouvernement ».
Président de la République: révision de la loi électorale dans certains de ses aspects techniques, tenue des élections législatives et locales dans les délais prévus
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé une révision de la loi électorale « dans certains de ses aspects techniques », ainsi que des réajustements dans les missions de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), soulignant que les prochaines élections législatives et locales seront organisées dans les délais prévus.
Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée vendredi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a précisé que le travail est en cours pour la « révision de la loi électorale actuelle, dans certaines de ses dispositions techniques, sans toucher à ses clauses fondamentales qui répriment et sanctionnent la fraude ainsi que l’achat des consciences et des voix ».
« Je n’ai jamais accepté que l’argent dirige les institutions. Je ne l’ai pas accepté en 2017, je ne l’accepte pas aujourd’hui et je ne l’accepterai pas à l’avenir. Quiconque s’adonne à l’achat des consciences, en paiera le prix », a déclaré le président de la République, ajoutant que cela devra offrir aux jeunes la possibilité d’accéder à des sièges à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Monsieur le Président a annoncé, dans ce sens, que des propositions seront soumises dans les prochains jours portant sur des réajustements des missions confiées à l’ANIE, afin qu’elle puisse se consacrer pleinement à sa mission principale, à savoir garantir la transparence et la régularité du processus électoral, précisant que la préparation matérielle des élections sera, quant à elle, à nouveau confiée au ministère de l’Intérieur.
Concernant les prochaines élections législatives et locales, le président de la République a souligné qu' »elles seront organisées dans les délais prévus, soit après expiration du mandat des Assemblées populaires nationales et locales élues ».
Il est revenu, dans ce contexte, sur les principales missions qui incombent à l’Assemblée populaire nationale (APN), « habilitée à proposer différentes lois, qui ne vont pas à l’encontre de la souveraineté nationale et ne sont pas contraires aux principes de la République, quant aux démonstrations de force, le peuple en est fatigué », a-t-il tenu à rappeler.
A cette occasion, le président de la République a passé en revue les démarches entreprises dans le cadre de la révision du découpage administratif, notamment la classification des communes, « un problème qui se pose depuis 1967 », ajoutant que « tous ces points ont été évoqués mais n’ont pas encore été tranchés ».
Président de la République : le lancement du dialogue national est tributaire de la définition de ses modalités d’organisation
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que le lancement du dialogue national est tributaire de la définition de ses modalités et formes d’organisation, afin de permettre à tous les acteurs de s’exprimer en vue de bâtir une République forte et démocratique.
Lors de son entrevue périodique, diffusée vendredi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a précisé, en réponse à une question sur sa précédente annonce concernant le lancement d’un dialogue national inclusif à la fin de l’année en cours et au début de l’année 2026, que « le lancement du dialogue national est tributaire de la manière dont il sera organisé pour permettre à tout un chacun de s’exprimer, en vue de bâtir une République forte et démocratique sans désordre ».
« La consolidation de l’Algérie sur les plans sécuritaire et économique constitue le cœur même de l’action de l’Etat, tandis que la gestion des affaires politiques internes repose sur le débat des idées proposées », a-t-il souligné, ajoutant que cette gestion, à travers le dialogue escompté, pourrait « aboutir à d’autres projets politiques et c’est autour de cela que s’articulent les discussions ».
Le président de la République a relevé, dans ce sens, que cette approche « existe dans l’ensemble des pays et pas seulement en Algérie », soulignant que « certains privilégient une gestion directe, d’autres souhaitent évoluer vers un système parlementaire ou renforcer le système présidentiel, tandis que d’autres encore appellent à la création d’une instance consultative en dehors de la volonté populaire du Parlement ».
Et de préciser dans ce contexte : « Ce sont là des opinions auxquelles je ne suis pas opposé, à condition qu’elles soient discutées dans le cadre d’un dialogue institutionnel ou populaire », évoquant, à cet égard, les expériences antérieures menées par l’Algérie en la matière.
Concernant la participation des partis politiques au dialogue national attendu, le président de la République a déclaré : « il faut d’abord évoquer la loi sur les partis, qui permettra de définir leurs obligations », ajoutant que le dialogue sera plus aisé si un grand nombre de partis y prenaient part, dans l’objectif de « connaître l’avis de la majorité ».
Il a exprimé, à ce propos, son regret quant au retard enregistré dans l’examen de la loi sur les partis au niveau du Parlement, relevant que ce texte « n’a été discuté que par deux ou trois partis seulement ».
Le président de la République a également évoqué les audiences qu’il a réservées aux responsables de plusieurs formations politiques, soulignant que « les partis sont une composante essentielle de tout Etat démocratique et que le dialogue entre l’Etat et ces formations politiques est primordial », mettant en exergue que le dialogue entre les deux parties doit être « plus constructif ».
Quant à la liberté d’expression des partis politiques dans l’espace médiatique, le président de la République a affirmé que « les portes leur sont ouvertes, sans qu’aucune partie ne s’impose sur l’autre, à condition de s’en tenir au respect mutuel, loin de toute forme d’insulte ou de diffamation ».
Président de la République : la porte est ouverte à une agriculture moderne orientée vers l’autosuffisance dans plusieurs filières stratégiques
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Algérie a la capacité d’atteindre l’autosuffisance dans plusieurs filières stratégiques, étant résolue à ériger ce secteur en une véritable activité économique après avoir longtemps revêtu un caractère social, ajoutant que la porte est, aujourd’hui, ouverte à une agriculture nationale moderne, fondée sur la science et les techniques, en mesure de couvrir les besoins du pays et orientée vers l’exportation de l’excédent.
Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée vendredi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a indiqué que l’Algérie avait franchi de « grands pas » vers la réalisation de l’autosuffisance dans plusieurs filières, notamment celle du blé, et ce, grâce à des projets nationaux et d’autres projets innovants avec des partenaires d’Italie, du Qatar, d’Arabie Saoudite et d’autres pays.
Il a, dans ce cadre, rappelé qu’il s’était engagé à atteindre l’autosuffisance en blé dur, soulignant que le bilan préliminaire laissait présager que cet objectif serait atteint au terme de la collecte des données relatives à la dernière campagne moisson-battage, d’autant plus que l’Etat a mobilisé tous les moyens au profit des agriculteurs, bien que certains d’entre eux n’aient pas livré l’intégralité de leur production à l’Etat.
A cet égard, le président de la République a indiqué avoir donné des instructions au ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, pour procéder à un recensement global, de nature à garantir que le blé ne soit pas vendu sur les marchés parallèles, soulignant que le bilan final de la saison campagne moisson-battage nécessite un certain temps en raison de l’étendue et de la dispersion des surfaces cultivées.
Le Président de la République a également évoqué l’importance du projet « Baladna » avec le partenaire qatari pour la production de poudre de lait, dont les travaux devraient s’achever « fin 2028 ».
Ce projet a été lancé pour répondre à la forte demande locale en lait au lieu de recourir à l’importation, a-t-il précisé, saluant par là même, les avantages de ce projet en termes de création d’emplois, d’élevage bovin, ainsi que l’ouverture de perspectives pour d’autres projets de même envergure avec l’Italie et l’Arabie saoudite.
A une question relative au lancement par l’Algérie du Fonds de financement des start-up et des jeunes innovants à l’échelle africaine, au terme de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine +IATF+ (4 -10 septembre 2025), le président de la République a précisé que cela s’inscrit dans le cadre du rôle de leader de l’Algérie en Afrique. Il a souligné que certains pays africains ne disposent pas des moyens nécessaires pour accompagner les jeunes, c’est pourquoi l’Algérie ne souhaite pas priver le continent des capacités dont elle dispose en matière de formation et de création de richesse, ajoutant « nous avons pris en charge 30 start-up et cela ne nous coûte pas beaucoup ».
=Maîtrise de l’inflation et des prix pour renforcer la valeur du dinar =
A cet effet, le président de la République a indiqué que « la main de l’Algérie est tendue, sans attendre rien en retour, contrairement à certains pays qui accordent leur aide et exigent une contrepartie », rappelant que l’Algérie a formé 65000 étudiants originaires de pays africains et que la politique menée ces dernières années en faveur des start-up a permis de passer de 200 à plus de 10000 start-up aujourd’hui, dont certaines sont entrées en bourse et d’autres ont apporté des contributions importantes au secteur de l’industrie automobile, ce qui témoigne de la capacité des start-up algériennes à se hisser au rang mondial.
Abordant la question de la régulation des importations, le président de la République a affirmé que le travail est en cours pour créer un équilibre entre l’importation et la production locale, en vue de satisfaire les besoins nationaux en divers produits, faisant observer qu’il n’existe aucune mesure d’austérité et que l’importation est nécessaire pour couvrir les besoins que la production nationale ne couvre pas.
Cet équilibre n’est pas aisé à atteindre puisqu’il requiert un niveau précis de numérisation, « objectif que nous espérons concrétiser d’ici la fin de l’année, car la numérisation demeure l’unique moyen de protéger le pays », ajoute le président de la République, affirmant l’existence de perturbations dans l’approvisionnement de certains produits mais sans situation de pénurie.
S’agissant des mesures visant à renforcer la valeur du dinar algérien, le président de la République a insisté sur l’importance du contrôle de l’inflation et des prix pour rehausser la valeur de la monnaie nationale, tout en soulignant la nécessité « d’éradiquer le dinar parasite », ce qui contribuera à la revalorisation du dinar réel ».
Il a également mis en exergue l’importance de la généralisation du paiement électronique, encore confronté à une « résistance acharnée », soulignant que la thésaurisation des fonds en dehors des banques et circuits officiels figurent parmi les causes de l’inflation, avec un impact direct sur la classe moyenne.
Il a, à ce titre, assuré que des actions étaient en cours pour mettre fin à ce phénomène ainsi qu’aux fausses déclarations enregistrées auprès des notaires lors des transactions de vente et d’achat.
Il a, par ailleurs, indiqué qu’aucun retard n’a été constaté dans la promotion de l’utilisation des moyens de paiement scripturaux, à l’instar du chèque, tout en soulignant que l’imposition de nouvelles règles pour réduire les paiements en espèces, notamment dans les transactions immobilières, nécessite une véritable « bataille politique : être ou ne pas être. Etre un Etat ou laisser les bandes diriger l’Etat ».
A ce propos, le président de la République a affirmé que les fausses déclarations, notamment celles relatives à la valeur des biens immobiliers, exigent des « sanctions sévères » pour éradiquer ces comportements, et c’est ce à quoi l’Etat veille.
Le président de la République affirme que l’Algérie est sur la bonne voie et appelle à la mobilisation contre toute tentative la ciblant (synthèse)
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Algérie est sur la bonne voie, appelant à la solidarité et à la mobilisation contre les parties qui tentent de la cibler.
Lors de son entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux, diffusée vendredi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a déclaré que « l’Algérie est sur la bonne voie, c’est pourquoi elle est ciblée par certaines parties qui redoutent l’autonomie qu’elle a réalisée et le rétablissement de ses rôles centraux au double plan régional et international », mettant en garde contre les voix qui s’emploient à répandre les rumeurs et à semer le doute parmi les citoyens.
A cet effet, le président de la République a appelé les Algériens à « la solidarité et à la mobilisation contre les parties qui souhaitent le mal au pays », notamment à travers « les tentatives de sabotage émanant de l’intérieur ».
Il a rappelé que l’Algérie a enregistré des résultats positifs à tous les niveaux, mettant en avant les acquis réalisés sur le plan social, où « un tiers de la population bénéficie aujourd’hui de la gratuité de l’enseignement, tandis que l’Etat prend en charge la catégorie des chômeurs à travers une allocation ».
Soulignant que l’objectif d’améliorer le cadre de vie des citoyens, « s’inscrit dans le cadre du travail quotidien mené avec le Premier ministre et les membres du Gouvernement », le président de la République a réaffirmé son engagement à mettre en place, « à partir de l’année 2026, de nouvelles augmentations de salaires, de la bourse des étudiants et de l’allocation chômage, des revalorisations qui pourraient également inclure les pensions de retraite, en fonction des moyens de l’Etat ».
Concernant le nouveau gouvernement, le Président de la République a indiqué que la majorité des ministres qui le composent « travaillent conformément à une feuille de route claire », ajoutant : « nous avons des engagements pour 2026 et 2027 et nous œuvrons à atteindre nos objectifs en chiffres, loin des slogans ».
Répondant à une question sur les critères retenus pour la nomination de M. Sifi Ghrieb au poste de Premier ministre, le président de la République a précisé que ce dernier « saura, grâce à son expérience de terrain, corriger la trajectoire de tout ministre qui s’écarte de la feuille de route », considérant que cette nomination permettra d’assurer « la complémentarité dans la programmation et la mise en œuvre des grandes décisions du pays ».
Le président de la République a évoqué également la nomination de M. Yacine El-Mahdi Oualid au poste de ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, estimant que « sa maitrise de la modernisation lui permettra de transformer la situation dans ce secteur, représentant désormais une science en soi, utilisant les techniques modernes pour répondre aux besoins du pays et atteindre l’autosuffisance ».
S’agissant de la nouvelle équipe du gouvernement qui compte neuf femmes, le président de la République a estimé que ce nombre « reste insuffisant », réaffirmant sa volonté de « renforcer la présence de la femme au sein du Gouvernement et dans les postes de responsabilité à l’avenir ».
Par ailleurs, le président de la République a réaffirmé que « la liberté d’expression est garantie en Algérie, mais l’injure et la diffamation ne sont pas permises », ajoutant que les portes demeurent ouvertes aux partis politiques afin de leur permettre un accès aux médias.
Concernant le dialogue national inclusif, qui sera organisé prochainement, le président de la République a souligné que son lancement est tributaire de la définition de ses modalités et formes d’organisation, pour que tous les acteurs puissent exprimer leurs opinions et partant bâtir une République forte et démocratique ».
Après avoir exprimé, à ce propos, son regret quant au retard enregistré dans l’examen de la loi sur les partis au niveau du Parlement, le président de la République a affirmé que le dialogue entre l’Etat et ces entités est primordial », et que le dialogue entre les deux parties doit être « hautement constructif ».
ll a, à cette occasion, annoncé une révision de la loi électorale « dans certains de ses aspects techniques », ainsi que des réajustements dans les missions de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), soulignant que les prochaines élections législatives et locales seront organisées dans les délais prévus ». Evoquant la généralisation de la numérisation, le président de la République a souligné la nécessité d’achever cette opération d’ici la fin de l’année en cours, annonçant qu’il prendra des mesures radicales en cas de non-respect de ce délai.
Président de la République : Nous œuvrons à créer un équilibre entre l’importation et la production locale et non l’austérité
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que la politique que mène actuellement l’Algérie vise à créer un équilibre entre l’importation et la production locale, en vue de satisfaire les besoins nationaux en divers produits, précisant que la démarche n’a pas de lien avec l’austérité.
Cette déclaration a été faite lors de l’entrevue périodique du président de la République avec les représentants des médias nationaux, diffusée dans la soirée de ce vendredi sur les chaînes de télévision et de radio nationales.
Le président de la République a précisé que par le passé le pays connaissait « une anarchie dans l’importation », qui avait causé l’épuisement du trésor public en devises sans que la situation ne s’améliore, précisant que la nouvelle politique a pour objectif de créer un équilibre entre l’importation et la production locale.
Dans ce cadre, le président de la République a souligné que l’importation est nécessaire pour couvrir les besoins que la production nationale ne saurait satisfaire, ajoutant que « cet équilibre n’est pas aisé à atteindre, car il requiert un degré de numérisation très précis. Nous espérons y parvenir d’ici la fin de l’année, car le seul moyen de protéger le pays réside dans la numérisation ».
Le président de la République a souligné, à ce propos, la nécessité de s’appuyer sur la production nationale et de ne pas dépendre des importations, et ce, dans l’objectif de préserver la souveraineté nationale, affirmant que la réalisation d’un équilibre entre les importations et la production « est difficile, mais nous y parviendrons ». Après avoir remercié les opérateurs économiques et les citoyens pour leur compréhension de la situation, le président de la République a précisé que le but de cette orientation n’est pas de créer la pénurie ou l’austérité, soulignant que satisfaire le désir des jeunes de s’offrir les marques internationales, à titre d’exemple, ne coûte pas beaucoup de devises au Trésor public, et pour cela, il n’est pas question de priver les jeunes de ces marques, mais nous préférons les acheter ici, en Algérie ».
Le président de la République a également affirmé qu’il y a des fluctuations concernant certaines produits mais pas de pénurie, soulignant que certaines parties tentent, à chaque fois, de provoquer des pénuries sur certains produits.
Président de la République : le nouveau gouvernement œuvre selon une feuille de route claire pour atteindre les objectifs fixés
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que la nouvelle équipe du gouvernement œuvrait conformément à une feuille de route claire en vue de la concrétisation des objectifs fixés pour 2026 et 2027.
Lors de son entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux diffusée vendredi soir sur les chaînes de Télévision et de Radio nationales, le président de la République a indiqué que la majorité des ministres du nouveau gouvernement « travaillent conformément à une feuille de route claire », ajoutant : « nous avons des engagements pour 2026 et 2027 et nous œuvrons à atteindre nos objectifs en chiffres, loin des slogans ».
Répondant à une question sur les critères retenus pour la nomination de M. Sifi Ghrieb au poste de Premier ministre, le président de la République a indiqué que ce dernier « saura, grâce à son expérience de terrain, corriger la trajectoire de tout ministre qui s’écarte de la feuille de route », précisant qu’il le « connaît bien », le décrivant comme « un homme de terrain, doté d’un patriotisme irréprochable » et qui « a enduré l’époque de la Issaba (bande) ».
Cette nomination, poursuit le président de la République, « permettra de d’assurer la complémentarité dans la programmation et la mise en œuvre des grandes décisions du pays », rappelant que l’Algérie avait traversé une période où le citoyen se plaignait de « l’absence d’application sur le terrain des décisions du président de la République. C’est pourquoi un Premier ministre, véritable homme de terrain, a été nommé », en témoignent, a-t-il dit, les nombreuses sorties de terrain qu’il a effectuées depuis son installation à la tête du Gouvernement.
Le président de la République a évoqué également la nomination de M. Yacine El-Mahdi Oualid au poste de ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, estimant que « sa maitrise de la modernisation lui permettra de transformer la situation dans ce secteur ».
A ce propos, il s’est dit convaincu que « l’agriculture a dépassé les pratiques traditionnelles et s’appuie désormais sur la technologie et la modernisation », soulignant la nécessité d’un « renouveau dans le secteur, car l’agriculture est une science en soi et un secteur qui obéit à des techniques précises ».
Et d’ajouter : « il est nécessaire de voir émerger une nouvelle génération d’agriculteurs utilisant les techniques modernes pour répondre aux besoins du pays et atteindre l’autosuffisance ».
S’agissant de la nouvelle équipe du gouvernement qui compte neuf femmes, le président de la République a estimé que ce nombre « reste insuffisant », réaffirmant sa volonté de « renforcer la présence de la femme au sein du Gouvernement et dans les postes de responsabilité à l’avenir ».
« Je suis persuadé qu’il convient de renforcer la présence des femmes aux postes de responsabilité. La femme algérienne a contribué à la libération du pays et doit participer à la vie politique et économique nationale », a affirmé le président de la République.
Le président de la République a mis en avant les efforts visant à faciliter l’accès de la femme au Parlement et aux institutions de l’Etat à l’avenir, saluant, par la même, la percée de nombreuses femmes dans le secteur des start-up à la faveur de leurs compétences.
