L’Algérie a réitéré, jeudi, son attachement profond à la jeunesse en tant que levier essentiel de développement durable et de paix mondiale, à l’occasion de la célébration du 30e anniversaire du Programme d’action mondial pour la jeunesse. Chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi, a représenté l’Algérie à cette rencontre organisée en marge de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Dans son intervention, le ministre a rappelé que la jeunesse algérienne constituait « une priorité première dans le programme présidentiel » et bénéficiait d’une attention particulière dans l’action gouvernementale. « Investir dans la jeunesse, a-t-il affirmé, c’est investir dans la paix, la sécurité internationale et la prospérité économique ». Selon lui, l’intégration des jeunes dans la conception et l’exécution des politiques publiques représente le moyen le plus efficace pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).
Avec une population dont 70 % est composée de jeunes, l’Algérie a mis en place une série de mécanismes destinés à accompagner cette catégorie dynamique. Le ministre a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement, la prise en charge sanitaire universelle, le développement d’infrastructures sportives modernes, ainsi que la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes à travers la création d’initiatives novatrices comme le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ). Ce dernier illustre parfaitement la volonté de l’État d’impliquer les jeunes dans le processus de décision et de renouvellement. M. Saihi a également insisté sur la nécessité d’une coopération internationale plus audacieuse pour relever les défis auxquels font face les jeunes dans différents contextes, notamment ceux des pays en développement ou en crise.
Il a tenu à rappeler avec force la situation dramatique de la jeunesse palestinienne dans la bande de Ghaza, victime de guerres récurrentes, de privations systématiques et de violations massives des droits fondamentaux. « Il est du droit de la jeunesse palestinienne, a-t-il martelé, de rêver d’un avenir de paix et de dignité ». Le ministre a souligné que cette rencontre internationale représentait une occasion unique pour renforcer le dialogue entre gouvernements et jeunes, identifier leurs priorités et construire une vision globale, équilibrée et inclusive. Une vision qui vise à consacrer la jeunesse comme une force centrale dans la construction de l’avenir, non seulement en Algérie, mais aussi à travers le monde. Par cette déclaration, l’Algérie confirme une fois de plus que la jeunesse n’est pas seulement une catégorie sociale à protéger, mais une véritable richesse à valoriser pour bâtir un futur plus juste, plus équitable et plus prospère.
ABED MEGHIT

 
			 
			 
		 
		 
		