ALGER : Lancement des assises scientifiques pour la réforme des programmes de formation dans les instituts de jeunesse

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Dans une atmosphère empreinte de dynamisme et de détermination, le Centre international de la jeunesse (CIJ) de Sidi Fredj a accueilli, ce mercredi dernier, le coup d’envoi officiel des assises scientifiques dédiées à la réforme des programmes de formation et d’encadrement pédagogique au sein des instituts de formation des cadres de jeunesse.

Une initiative ambitieuse qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations du ministre de la Jeunesse, M. Mustapha Hidaoui, chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, et qui ambitionne d’apporter un souffle nouveau au système de formation des futures élites du secteur.
La cérémonie inaugurale a été présidée par M. Abdelghani Boudour, sous-directeur de la formation, qui a exposé les objectifs phares de ces rencontres.
Dans une allocution marquée par la clarté et la perspective, il a mis en avant la nécessité de bâtir un modèle de formation cohérent, adapté aux mutations actuelles et aux aspirations de la jeunesse algérienne.

Prenant à son tour la parole, Mme Amira Berhail, directrice adjointe chargée de la veille, du suivi et de la recherche dans le domaine de la jeunesse, a souligné l’importance de cette dynamique nationale.
Elle a rappelé que le ministre insiste sur la nécessité de revoir les unités d’enseignement, afin de garantir une rentrée académique de qualité pour les nouveaux étudiants et de répondre aux grandes orientations stratégiques du secteur. Elle a également insisté sur la valorisation de la vie collective au sein des instituts, ainsi que sur la convergence des efforts des différentes institutions afin de créer une harmonie conforme à la nouvelle dynamique en cours.
Dans cette même lignée, M. Mehdi Didouai, sous-directeur des ressources humaines, a fait le point sur les résultats du dernier concours d’accès et sur son organisation.
Il a plaidé pour l’unification et l’harmonisation des unités pédagogiques, afin de garantir un démarrage académique homogène et en phase avec la nouvelle vision réformatrice portée par le ministère.
Après la séance d’ouverture, les participants ont rejoint des ateliers thématiques, conçus comme de véritables laboratoires d’idées et d’expérimentations : Premier atelier : la mise à jour des programmes pédagogiques.

Animé par M. Mehdi Didouai, il a permis de présenter des projets de curricula proposés par les enseignants du secteur, enrichis par les contributions de professeurs universitaires.
L’objectif étant de moderniser les contenus de formation et de les aligner sur les évolutions sociales, technologiques et culturelles actuelles. Deuxième atelier : le cadre juridique des instituts. Placé sous la supervision de M. Abdelghani Boudour, il a réuni directeurs d’instituts, inspecteurs, cadres du ministère et experts spécialisés dans l’autonomisation des jeunes.
Les débats ont porté sur les textes législatifs et réglementaires en vigueur, avec un axe central : adapter le dispositif juridique à la séparation entre les secteurs de la jeunesse et des sports, et proposer des révisions qui renforcent la gouvernance et l’efficacité des établissements.

Troisième atelier : la digitalisation. Dirigé par M. Idir Oujoudi, directeur de la numérisation et de la documentation, il a exploré les avancées et défis liés à la transformation numérique.
Les discussions ont porté notamment sur la dématérialisation de la gestion pédagogique et administrative, l’amélioration de l’espace numérique dédié aux étudiants, la mise en place de systèmes de suivi en temps réel, ainsi que la digitalisation des procédures d’inscription.
Cette première journée de travaux a été marquée par une forte interaction entre les différents acteurs : responsables institutionnels, directeurs d’instituts, enseignants, experts et partenaires académiques.
Les échanges ont donné lieu à des discussions riches et constructives, confirmant la volonté partagée de poser les bases d’une réforme durable et efficace.
Au-delà de l’aspect institutionnel, cette réforme se veut avant tout une promesse adressée à la jeunesse algérienne.

Les efforts engagés dans la refonte des programmes, l’actualisation du cadre juridique et la digitalisation de la gestion ne sont pas de simples réajustements techniques : ils visent directement à préparer une génération de jeunes mieux formés, plus encadrés et davantage capables de relever les défis du présent et de l’avenir.
Ces assises scientifiques se veulent donc un pont entre l’État et la jeunesse, un espace de réflexion et d’action où chaque décision prise aura pour finalité de valoriser les talents, de stimuler l’innovation et de renforcer la place des jeunes dans la société.
En s’engageant dans cette dynamique de réforme, le secteur de la jeunesse ouvre une nouvelle page prometteuse : celle d’une jeunesse actrice de son destin, accompagnée par des institutions modernisées, ouvertes et en phase avec les ambitions du pays.

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