Dans un contexte où la jeunesse demeure au centre des priorités nationales, le ministère
de la Jeunesse renforce son engagement en matière de gouvernance, de transparence et d’efficacité à travers une double dynamique : le suivi continu des programmes d’investissement public dans le secteur et la dynamisation du rôle du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ).
Deux initiatives complémentaires qui traduisent une volonté ferme de faire de la jeunesse algérienne un acteur incontournable du développement national.
Un suivi rapproché des programmes d’investissement dans les wilayas
Le ministère de la Jeunesse a réaffirmé, par la voix de ses instances officielles, sa détermination à garantir la bonne exécution des projets d’investissement public.
Dans cette optique, une série de réunions d’évaluation a été engagée avec les directeurs de la jeunesse et des sports (DJS) des différentes wilayas du pays.
Ces rencontres, qui s’inscrivent dans une démarche méthodique et progressive, visent à suivre l’état d’avancement des projets inscrits au titre de l’année en cours, qu’il s’agisse de nouvelles infrastructures ou de travaux de réhabilitation d’équipements existants.
Lundi dernier, une réunion a regroupé les responsables des wilayas de Skikda, Jijel, Constantine, Sétif et Mila.
Le lendemain, le programme a concerné d’autres wilayas telles que Mostaganem, Aïn Témouchent, Tlemcen, Sidi Bel Abbes et Mascara.
Selon le communiqué du ministère, ces sessions de travail s’inscrivent dans « la stratégie visant à garantir la transparence et l’efficacité dans le suivi des projets, à assurer leur réalisation dans les délais impartis et conformément aux normes établies ».
Cette approche traduit une volonté claire : mettre fin aux lenteurs, anticiper les difficultés techniques ou administratives et donner un nouvel élan aux équipements dédiés à la jeunesse et au sport.
Le Conseil supérieur de la jeunesse en action
En parallèle à cette dynamique de terrain, le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), présidé par le ministre de la Jeunesse Mustapha Hidaoui, multiplie les efforts pour consolider son rôle consultatif et stratégique.
Lundi, le bureau du CSJ a tenu sa réunion ordinaire du mois de septembre, consacrée aux préparatifs de la deuxième Assemblée générale ordinaire de l’année 2025.
Cette session a également permis de présenter les rapports périodiques couvrant le premier semestre du mandat en cours.
Ces documents dressent un bilan détaillé des activités menées, tout en offrant une base d’évaluation continue pour mesurer l’impact des actions entreprises.
M. Hidaoui a insisté, à cette occasion, sur « la nécessité d’accorder une attention particulière aux résultats, aux avis et aux propositions émanant des jeunes », soulignant que l’efficacité du Conseil dépend de sa capacité à écouter, analyser et traduire ces
contributions en recommandations concrètes.
Une vision intégrée pour l’avenir
La convergence entre le suivi des investissements et l’action du CSJ traduit une vision intégrée, où la jeunesse n’est pas seulement bénéficiaire de projets mais aussi force de proposition et partenaire dans la prise de décision.
La mise en place d’infrastructures modernes et la réhabilitation des équipements sportifs et culturels s’accompagnent ainsi d’un cadre institutionnel qui permet aux jeunes d’exprimer leurs attentes et de contribuer activement à la vie publique. Au-delà des chiffres et des rapports, cette démarche témoigne d’une conviction forte : l’avenir de l’Algérie passe par sa jeunesse.
En misant sur des structures de qualité et sur une gouvernance participative, le ministère de la Jeunesse et le CSJ s’inscrivent dans une dynamique nationale de renouveau et de modernisation.
Ces actions combinées envoient un signal fort : l’État entend faire de la jeunesse une véritable priorité, non seulement en termes d’infrastructures, mais aussi en termes de représentativité et d’inclusion dans les grandes décisions.
À travers ces efforts, l’Algérie confirme sa volonté de bâtir un avenir où ses jeunes générations disposeront des moyens, des espaces et des cadres institutionnels nécessaires pour s’épanouir et contribuer à l’essor du pays.
