Le Trésor américain s’est dit lundi prêt à « faire ce qui est nécessaire » pour soutenir l’économie de l’Argentine, alors que le président Javier Milei s’emploie à calmer des marchés financiers fébriles après plusieurs revers politiques.
Le gouvernement de Javier Milei, proche allié de Donald Trump, fait face depuis quelques semaines à une crise du taux de change qui s’est accentuée après une gifle électorale début septembre lors d’un scrutin régional dans la province de Buenos Aires, perçu comme test en vue des législatives de mi-mandat, le 26 octobre.
Le président argentin a par ailleurs essuyé des camouflets au Parlement, qui s’est prononcé contre plusieurs de ses veto sur des textes portant sur des augmentations de financements de l’aide aux personnes handicapées, à l’université, ou à un hôpital pédiatrique emblématique.
Les marchés financiers ont réagi par une vive dépréciation du peso et une baisse des obligations et des actions.
C’est dans ce contexte et alors qu’il cherche un prêt américain pour couvrir les échéances de la dette que Javier Milei doit rencontrer le président Donald Trump et le secrétaire au Trésor Scott Bessent mardi, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Les Etats-Unis « sont prêts à faire ce qui est nécessaire » pour soutenir l’Argentine, a affirmé lundi sur X le secrétaire américain. « Ces options peuvent inclure, mais ne se limitent pas à, des lignes d’échange, des achats directs de devises et des acquisitions de dette gouvernementale libellée en dollars américains », a détaillé Scott Bessent.
