Dans une conjoncture internationale marquée par la complexification des réseaux criminels et financiers, l’Algérie franchit une étape décisive dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Ce lundi, au siège de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), une convention de coopération historique a été signée entre le Directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Badaoui, et le président de la Cellule de traitement du renseignement financier (CTRF), M. Mohamed Saoudia. Cet accord n’est pas un simple document administratif. Il constitue un véritable bouclier juridique, sécuritaire et technique, destiné à protéger l’économie nationale des infiltrations financières criminelles et à consolider la réputation de l’Algérie dans le domaine de la transparence et de la gouvernance.
La convention prévoit la mise en place d’un mécanisme moderne d’échange d’informations, combinant confidentialité, célérité et efficacité, permettant d’identifier rapidement les transactions suspectes et de lancer des enquêtes financières parallèles. Les deux institutions s’engagent également à renforcer la coopération internationale, à utiliser les mécanismes existants et à développer des programmes communs de formation et d’échanges d’expertises. Au-delà de la technique, cet accord incarne une volonté politique forte : éradiquer les crimes financiers qui menacent la stabilité du pays et la sécurité mondiale. Il s’agit d’un signal clair envoyé aux réseaux criminels : l’Algérie est déterminée, organisée et dotée d’instruments modernes pour anticiper et contrer toute tentative d’infiltration financière. Avec cette convention, la DGSN et la CTRF inaugurent une nouvelle ère de collaboration proactive, bâtissant ainsi les fondations d’une économie algérienne plus transparente, plus sûre et résolument tournée vers l’avenir.
ABED MEGHIT
