L’année universitaire 2025-2026 s’annonce exceptionnelle dans les wilayas de l’Ouest et du Sud-Ouest du pays, où des dizaines de milliers d’étudiants, dont des milliers de nouveaux bacheliers, franchissent les portes des universités et centres universitaires. Ce mouvement s’accompagne d’un renforcement sans précédent de l’offre de formation, en phase avec les besoins du marché national et les perspectives de développement. À Oran, véritable locomotive académique de la région, plus de 16.000 nouveaux étudiants rejoignent les universités Ahmed Benbella, Mohamed Benahmed et l’Université des Sciences et de la Technologie Mohamed Boudiaf. Ces établissements introduisent de nouvelles spécialités modernes et stratégiques : de l’archivistique à l’écriture de scénario, en passant par la chimie pharmaceutique, l’entrepreneuriat artistique et la construction navale.
La dynamique est similaire à Relizane, Tlemcen, Naâma, Mascara, El Bayadh, Tiaret, Aïn Témouchent, Béchar et Saïda. Partout, de nouvelles filières voient le jour : intelligence artificielle, biotechnologie, sciences islamiques, archéologie, gestion des ressources humaines, communication en santé, droit comparé, orthophonie, bio-informatique et bien d’autres. Ces orientations reflètent une vision nationale claire : former une jeunesse hautement qualifiée, tournée vers l’innovation et capable de relever les défis économiques et technologiques. Au-delà des chiffres, cette rentrée symbolise une mutation profonde. L’université algérienne s’ouvre davantage au monde, multiplie les partenariats internationaux et adopte l’enseignement en langue anglaise dans les filières scientifiques. C’est une étape qui marque le passage d’une université classique à une université moderne, inclusive et compétitive à l’échelle mondiale.
ABED MEGHIT

 
			 
			 
		 
		 
		