Le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ont officiellement reconnu dimanche la Palestine comme « Etat indépendant et souverain », afin de « raviver l’espoir de paix et une solution à deux Etats ».
« Aujourd’hui, pour raviver l’espoir de paix et d’une solution à deux Etats, je déclare clairement en tant que Premier ministre de ce grand pays, que le Royaume-Uni reconnaît officiellement l’Etat de Palestine », a annoncé le Premier ministre britannique, Keir Starmer, dans une déclaration filmée publiée sur les réseaux sociaux, à la veille d’un sommet à l’ONU, lors duquel une dizaine de pays doivent confirmer leur reconnaissance formelle de l’Etat palestinien.
De son côté, le Premier ministre canadien, Mark Carney, a déclaré, dans un communiqué, la reconnaissance de l’Etat de Palestine et offre de travailler en partenariat afin de porter la promesse d’un avenir pacifique.
Il affirme que « le Canada inscrit cette mesure dans le cadre d’un effort international concerté visant à préserver la possibilité d’une solution à deux Etats ».
De même pour l’Australie, qui a annoncé par voix de son Premier ministre, Anthony Albanese, « reconnaître officiellement l’Etat indépendant et souverain de Palestine ».
« Ce faisant, l’Australie reconnaît les aspirations légitimes et de longue date du peuple de Palestine à un Etat qui lui soit propre », a-t-il expliqué dans un communiqué.
Une dizaine d’autres pays ont prévu de reconnaître l’Etat de Palestine lundi à l’Assemblée générale des Nations Unies dont : Andorre, Portugal, Belgique, Espagne, Luxembourg, Malte, Saint-Marin, et France.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté à une majorité écrasante la semaine dernière un texte qui soutient un futur Etat palestinien.
Jordanie: réouverture partielle du poste-frontière avec la Cisjordanie occupée
La Jordanie a annoncé dimanche la réouverture du poste-frontière avec la Cisjordanie occupée pour les seuls voyageurs, trois jours après sa fermeture, ont rapporté des médias. Le poste-frontière « a rouvert dimanche pour les voyageurs uniquement, tandis que le passage des camions de marchandises reste suspendu jusqu’à nouvel ordre », selon un communiqué officiel.
La chaîne publique Al-Mamlaka a fait état d’un trafic dense dès les premières heures de la journée, dans les deux sens. Ce point de passage, situé dans la vallée du Jourdain, est le seul permettant aux Palestiniens de Cisjordanie occupée de quitter le territoire.
Des colons sionistes prennent d’assaut l’esplanade d’Al-Aqsa
Des colons sionistes ont pris d’assaut, dimanche, l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa, dans la ville d’El-Qods occupée, sous la protection de la police de l’occupation sioniste, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa.
Plusieurs groupes de colons se sont introduits simultanément dans l’enceinte de la mosquée, à l’occasion des célébrations précédant le prétendu nouvel an hébreu, ont effectué des rituels talmudiques, exécuté des danses provocatrices et chanté à haute voix, précise Wafa qui cite des témoins oculaires.
Les organisations du prétendu temple continuent de mobiliser le plus grand nombre possible de colons pour mener des incursions massives et à grande échelle dans la mosquée Al-Aqsa pendant la période des fêtes religieuses, ajoute la même source.
Depuis 2003, les colons sionistes effectuent des incursions dans la mosquée Al-Aqsa cinq jours par semaine, sous protection policière. Au cours de la dernière décennie, ils sont passés de prières silencieuses à des rituels talmudiques publics.
Troisième Lieu-Saint de l’Islam, la mosquée Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et soldats sionistes. Ces actes visent à judaïser la ville d’El-Qods, imposer une nouvelle réalité et changer l’identité culturelle de la ville sainte. 
Manifestation en Bosnie-Herzégovine contre le génocide sioniste à Ghaza
Des centaines de personnes ont organisé une manifestation, samedi, dans la ville de Hadzije, près de la capitale bosniaque, Sarajevo, pour dénoncer l’agression génocidaire sioniste à Ghaza, a rapporté l’agence de presse Wafa.
Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles était écrit « Stop au génocide » et ont placé dans les parcs des jouets pour enfants, des foulards pour femmes et des chaussures représentant les femmes, les enfants et les personnes âgées tombés en martyrs suite à l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, souligne Wafa.
La manifestation durant laquelle le mot « génocide » était inscrit sur le drapeau palestinien, a été organisée par l’Association palestinienne de Bosnie-Herzégovine, en coopération avec l’Association « ASUS » pour la coopération et l’environnement et l’Association d’amitié bosno-palestinienne, ajoute la même source.
Les participants qui ont également brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Palestine libre » et « Une vie pour les enfants », ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures immédiates et concrètes pour mettre fin aux crimes commis par les forces d’occupation contre les civils à Ghaza. 
Manifestation à Vienne contre le génocide sioniste à Ghaza
Entre 3.000 et 3.500 personnes ont manifesté samedi à Vienne contre le génocide sioniste à Ghaza, a indiqué la police autrichienne.
Cette manifestation soutenue notamment par des organisations internationales des droits humains, a réuni beaucoup plus de personnes qu’habituellement dans la république alpine, selon des observateurs.
Appelant à des sanctions contre l’entité sioniste et à l’arrêt du génocide en cours à Ghaza, les organisateurs ont exhorté le gouvernement autrichien à entreprendre une action immédiate.
« Les Etats qui n’imposent pas de sanctions se rendent complices du génocide par leur coopération économique et militaire » avec l’entité sioniste, ont-ils lancé.
Ghaza: 32 martyrs dans un nouveau massacre commis par les forces d’occupation sionistes
Au moins 32 Palestiniens sont tombés en martyrs, dimanche, dans un nouveau massacre commis par les forces d’occupation sionistes dans la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne (Wafa). Le nombre de martyrs acheminés vers les hôpitaux de la bande de Ghaza depuis l’aube de ce dimanche est monté à 32, souligne Wafa qui cite des sources médicales.
Les corps de 26 martyrs ont été transférés à l’hôpital Al-Shifa, deux à l’hôpital Al-Ahly Al-Arabi « Al-Mamadani », un à l’hôpital Al-Awda et trois à l’hôpital Nasser, ajoute la même source. Le bilan de l’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 65.208 martyrs et 166.271 blessés, ont indiqué plus tôt les autorités sanitaires palestiniennes.
Génocide à Ghaza : Amnesty international appelle les Etats et les entreprises à ne plus collaborer avec l’entité sioniste
L’organisation « Amnesty international » a lancé, jeudi, un appel aux Etats et aux entreprises à cesser leurs activités « contribuant directement ou pas » au « système d’apartheid contre les Palestiniens » sous le contrôle de l’entité sioniste et au « génocide à Ghaza ».
L’organisation de défense des droits de l’homme cible nommément des entreprises, sionistes et étrangères, pour lesquelles elle « a rassemblé des preuves crédibles de leur contribution aux actions illégales » de l’occupation sioniste.
Dans un rapport explosif, Amnesty international met en lumière la responsabilité directe de 15 grandes entreprises dans la perpétuation des crimes commis contre les Palestiniens, à travers la fourniture d’armes, de technologies de surveillance, ou encore la gestion de ressources essentielles.
Parmi les groupes cités, on retrouve des piliers de l’industrie militaire américaine, accusés de fournir avions, bombes et systèmes de guidage utilisés dans les frappes à Ghaza.
Des sociétés sionistes sont elles aussi mises en cause pour leurs drones et missiles testés en conditions réelles sur le terrain palestinien.
Côté technologie, l’ONG pointe du doigt des sociétés dont les systèmes de traitement de données et de reconnaissance faciale alimentent l’appareil sécuritaire sioniste. Le rapport ne se limite pas à l’armement.
Une compagnie sioniste des eaux, est accusée de pratiques discriminatoires privant les Palestiniens d’un accès équitable à cette ressource vitale.
Des sociétés sont également visées pour implication dans le projet ferroviaire d’Al-Qods-Est, qui consolide l’expansion des colonies illégales, et la fourniture d’engins et services utilisés dans les démolitions de maisons palestiniennes.
Pour Amnesty international, ces partenariats économiques ne sont pas de simples transactions commerciales, « ils constituent des complicités actives dans des crimes pouvant relever du génocide, des crimes de guerre et du crime d’apartheid ».
L’ONG appelle les Etats à interdire la fourniture d’armes et de technologies susceptibles d’alimenter les violations, et exige des entreprises qu’elles mettent fin à tout contrat ou activité facilitant la répression.
Le rapport d’Amnesty fait suite à celui de plus de 80 ONG, dont Oxfam et la Ligue des droits de l’homme, qui ont appelé lundi les Etats et entreprises, notamment européens, à mettre fin à leur « commerce avec les colonies illégales » dans les territoires occupés palestiniens.

 
			 
			 
		 
		 
		