Après une longue parenthèse de sept années, marquée par la fermeture et l’attente, le lycée du martyr Abdelkader Sardou de la commune de Bordj Bounaama retrouve enfin sa vitalité et accueille de nouveau ses élèves sur les bancs d’une école entièrement rénovée. C’est en ce mercredi 17 septembre 2025 que l’établissement a rouvert ses portes, à l’issue d’une cérémonie officielle présidée par M. Bouzaid Fethi, wali de la wilaya de Tissemsilt, qui a procédé personnellement à son inauguration. Construit en 1985, ce lycée a constitué pendant plusieurs décennies un pôle éducatif majeur pour la région. Toutefois, en 2017, des problèmes structurels et des besoins urgents de modernisation avaient imposé sa fermeture, plongeant de nombreuses familles dans la contrainte de scolariser leurs enfants dans des établissements voisins. Aujourd’hui, grâce à un programme ambitieux de réhabilitation et d’aménagement lancé par les autorités locales et soutenu par l’État, l’édifice scolaire a retrouvé tout son éclat. Les travaux menés cette année 2025 ont permis non seulement de restaurer l’infrastructure, mais également d’y introduire des améliorations significatives : des salles de cours modernisées, des laboratoires équipés, une bibliothèque réaménagée et des espaces pédagogiques repensés pour répondre aux standards actuels de l’enseignement.
Une grande fierté pour les habitants
Pour les habitants de Bordj Bounaama, cette réouverture est vécue comme une victoire. « Nous avons attendu ce moment depuis des années. Nos enfants n’avaient plus d’établissement de proximité et devaient parcourir des kilomètres pour étudier. Aujourd’hui, nous retrouvons notre lycée et nous sommes soulagés », témoigne un parent d’élève, visiblement ému. De nombreux anciens élèves, nostalgiques, ont également salué le retour à la vie de cette institution où ils avaient forgé leurs premiers rêves. Certains y voient un symbole de continuité, entre leur propre parcours et celui des générations actuelles.
Des enseignants enthousiastes et mobilisés
Le corps enseignant, lui aussi, a accueilli avec satisfaction cette réhabilitation. « Nous avons désormais des conditions de travail optimales, des classes bien équipées et un environnement propice à l’enseignement. Cela nous motive à redoubler d’efforts pour transmettre le savoir », affirme un professeur de sciences. Les enseignants insistent sur l’importance de cet établissement dans l’avenir éducatif de la région, rappelant que la qualité des infrastructures influe directement sur les performances des élèves. Lors de l’inauguration, M. Bouzaid Fethi, wali de Tissemsilt, a tenu à rappeler la dimension symbolique de ce lycée, qui porte le nom d’un martyr de la glorieuse Révolution. « Réhabiliter cette structure, c’est honorer la mémoire de nos héros tout en investissant dans l’avenir de nos enfants », a-t-il souligné, en réaffirmant l’engagement de l’État à poursuivre la modernisation des infrastructures éducatives dans toute la wilaya.
Un nouveau départ plein d’espoir
La réouverture du lycée Abdelkader Sardou ne représente pas seulement la restauration d’un bâtiment, mais bien la renaissance d’un cadre de savoir, de discipline et de citoyenneté. Elle traduit la volonté des pouvoirs publics d’investir dans l’avenir de la jeunesse algérienne et de redonner confiance aux familles de Bordj Bounaama et de toute la région. Ainsi, le 17 septembre 2025 restera gravé comme une date marquante, celle où un établissement chargé d’histoire et de mémoire, dédié à un martyr de la Nation, a retrouvé sa mission première : former, éduquer et préparer les générations futures dans un environnement digne et moderne.
ABED MEGHIT

 
			 
			 
		 
		 
		