Les stocks américains de pétrole brut ont brutalement chuté la semaine dernière, après deux hausses consécutives, selon des données publiées mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
Durant la période de sept jours achevée le 12 septembre, ces réserves se sont contractées de 9,3 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur un nouveau gain d’environ 1,8 million de barils, d’après la médiane d’un consensus établi par l’agence Bloomberg.
Au total et hors réserve stratégique, les stocks se sont établis à 415,4 millions de barils.
Ce déclin marqué s’explique en grande partie par l’évolution des exportations, qui ont pratiquement doublé d’une semaine à l’autre pour atteindre un plus haut depuis décembre 2023 à 5,3 millions de barils quotidiens.
Les achats à l’étranger de pétrole ont eux diminué de plus de 9% et étaient en conséquence seulement légèrement supérieurs aux exportations, avec une différence de l’ordre de 415.000 barils par jour.
En revanche, les raffineries américaines ont utilisé leurs capacités de façon un peu moins marquée que lors de la semaine passée, à 93,3% (contre 94,9%).
La production américaine de brut a légèrement diminué, à 13,48 millions de barils quotidiens, mais est restée proche de son niveau record.
