Le bilan de l’agression génocidaire menée par les forces d’occupation sioniste contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est alourdi à 64.871 martyrs et 164.610 blessés, ont indiqué dimanche les autorités sanitaires palestiniennes.
Selon la même source, les corps de 68 martyrs et 346 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures.
Les autorités sanitaires palestiniennes ont ajouté que 12.321 Palestiniens sont tombés en martyrs et 52.569 autres ont été blessés depuis le 18 mars dernier, date de la reprise de l’agression sioniste, notant que les corps de nombreuses victimes se trouvent encore sous les décombres.
Elles ont également souligné que le bilan des attaques de l’armée sioniste visant les Palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire à Ghaza s’élève à 10 martyrs et 18 blessés durant les dernières 24 heures, tandis que le bilan global est de 2.494 martyrs et 18.135 blessés.
Ghaza : aggravation « alarmante » de la malnutrition aiguë chez les enfants
Les dépistages révèlent une aggravation « alarmante » de la malnutrition aiguë chez les enfants Palestiniens dans la bande de Ghaza, ravagée par l’intensification des agressions sionistes barbares depuis octobre 2023, et un blocus total, a prévenu jeudi, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).
« Le pourcentage d’enfants identifiés comme souffrant de malnutrition aiguë est passé de 8,3% en juillet à 13,5% en août », a indiqué l’agence onusienne dans un communiqué, précisant que dans la ville de Ghaza, où la famine a été confirmée le mois dernier, « le pourcentage d’enfants admis souffrant de malnutrition était encore plus élevé, atteignant 19%, contre 16% en juillet ».
En chiffres bruts, les derniers chiffres des partenaires en nutrition dans l’enclave palestinienne montrent qu' »en août, 12.800 enfants ont été identifiés comme souffrant de malnutrition aiguë ».
Le nombre d’enfants dépistés a diminué en août en raison de la fermeture récente de dix centres de traitement ambulatoire à Ghaza et le nord de la ville, suite aux ordres d’évacuation et à l’intensification des opérations militaires sionistes, a ajouté la même source. « En août, un enfant sur cinq dans la ville de Ghaza a reçu un diagnostic de malnutrition aiguë et avait besoin d’un soutien nutritionnel et de traitements vitaux fournis par l’Unicef », a déclaré la cheffe de l’Organisation onusienne, Catherine Russell, citée dans le communiqué.
Outre les jeunes enfants, les femmes enceintes et allaitantes sont particulièrement touchées par un apport alimentaire insuffisant, a averti l’Unicef, soulignant l’urgence d’une aide alimentaire accrue, de soutenir la réhabilitation du système de santé, et d’assurer un approvisionnement continu en fournitures médicales dans toute la bande de Ghaza. De son côté, le chef de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a fait état jeudi sur les réseaux sociaux, d’au moins 2.000 Palestiniens « désespérés et affamés » morts en martyrs, alors qu’ils cherchaient de l’aide alimentaire.
« Pour lutter contre la famine à Ghaza, il est nécessaire de garantir un accès ininterrompu, à grande échelle et sûr aux personnes dans le besoin, où qu’elles se trouvent », a-t-il déclaré.
