Une nouvelle page s’ouvre pour l’entrepreneuriat africain. Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a pris une décision qualifiée d’historique : le lancement officiel d’un Fonds africain destiné au financement des startups et des jeunes innovateurs, une initiative appelée à marquer durablement le paysage économique et social du continent. L’annonce a été faite ce mercredi dernier, par le ministre de l’Économie de la connaissance et des Startups, Noureddine Ouadah, lors de la cérémonie de clôture de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui s’est tenue à Alger. Cet événement continental, devenu incontournable, a offert la tribune idéale pour dévoiler une décision porteuse d’espoir et d’opportunités pour des millions de jeunes africains.
Cette initiative traduit de manière concrète la vision du Président Tebboune visant à renforcer la coopération africaine, à accélérer la transition vers une économie du savoir et à promouvoir l’innovation comme levier de développement durable. Elle s’inscrit dans une stratégie claire : faire de l’Afrique un espace de créativité, de productivité et de prospérités, portées par sa jeunesse. « Le Président de la République a donné une impulsion décisive. Ce fonds n’est pas seulement un outil financier, c’est une porte ouverte vers l’avenir des jeunes africains », a déclaré Noureddine Ouadah, rappelant que l’Algérie entend jouer pleinement son rôle de moteur dans le développement continental. Dès son annonce, le Fonds n’est pas resté une promesse sur le papier. En effet, 30 startups africaines présentes au salon ont déjà bénéficié d’un premier financement, marquant le démarrage immédiat et effectif du mécanisme.
Un signal fort, démontrant que l’initiative est pensée pour produire des résultats rapides et tangibles. Dans un communiqué conjoint, le Ministère de la Jeunesse et le Conseil supérieur de la jeunesse ont exprimé leur profonde satisfaction et leur fierté face à cette décision présidentielle, qu’ils qualifient de « tournant historique ». « Cette initiative est un message d’espoir pour toute la jeunesse africaine. Elle démontre que nos voix et nos ambitions sont entendues au plus haut niveau », a souligné un représentant du Conseil supérieur de la jeunesse, saluant une décision « qui place l’innovation et la créativité au cœur des priorités ». Les deux institutions ont également souligné leur engagement total à accompagner cette démarche, affirmant que ce fonds ouvrira des horizons nouveaux pour la jeunesse africaine dans les domaines de la formation, de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Elles ont insisté sur la volonté de l’Algérie de se positionner comme un hub régional incontournable dans l’accompagnement des jeunes talents et le soutien aux projets novateurs. Le lancement de ce fonds intervient dans un contexte où l’Afrique cherche à diversifier ses économies et à renforcer son intégration continentale. En donnant aux jeunes les moyens de concrétiser leurs idées et de créer de la valeur ajoutée, l’Algérie contribue directement à l’édification d’une Afrique plus autonome, solidaire et compétitive sur la scène mondiale. « Nous avons toujours rêvé de trouver un appui concret pour concrétiser nos idées. Grâce à ce fonds, nous ne rêvons plus : nous construisons », confie avec enthousiasme Amina K. Au-delà du financement, c’est une dynamique de confiance qui est enclenchée. La jeunesse africaine, longtemps freinée par le manque de ressources et d’accompagnement, voit désormais se dessiner un avenir plus prometteur, où l’innovation et la créativité deviennent les moteurs du changement. À travers ce projet ambitieux, l’Algérie confirme sa volonté de mettre sa diplomatie économique au service du continent et de faire du partenariat sud-sud une réalité concrète. Le Fonds africain pour le financement des startups et des jeunes innovateurs se veut être non seulement un instrument de soutien, mais aussi un catalyseur de transformation. « Ce que nous faisons aujourd’hui est une semence. Dans dix ans, nous récolterons une Afrique innovante, indépendante et prospère », a conclu le ministre Ouadah, appelant l’ensemble des pays africains à se joindre à cette dynamique collective. L’initiative résonne déjà comme une source d’inspiration pour les pays voisins et partenaires, appelés à rejoindre ce mouvement pour façonner une Afrique plus innovante, inclusive et prospère.
ABED MEGHIT

 
			 
			 
		 
		 
		