La quatrième édition du Salon du Commerce Intra-Africain (IATF 2025) s’est clôturée sur un succès retentissant, confirmant la position stratégique de l’Algérie comme hub continental pour les échanges économiques. Ce rendez-vous incontournable a réuni des décideurs de haut niveau, des investisseurs africains et internationaux, ainsi que des institutions financières de premier plan. La séance de clôture du Conseil consultatif du salon a été présidée par l’ancien Président nigérian et actuel Directeur exécutif de l’IATF, M. Olusegun Obasanjo, en présence du Professeur Kamel Rezig, Ministre algérien du Commerce Extérieur et de la Promotion des Exportations, du Secrétaire Général de la ZLECAf, M. Wimkeli Mini, et du Président de la Banque Africaine d’Import-Export, M. Benedict Oramah. « Chaque accord signé ici est un pas de plus vers une Afrique unie et prospère », a déclaré M. Obasanjo, soulignant le rôle central de l’IATF comme catalyseur de croissance et d’intégration économique sur le continent.
Des accords record et des transactions historiques
L’édition 2025 a été marquée par un volume d’accords impressionnant. L’Algérie a signé des conventions d’une valeur totale de 11,4 milliards de dollars, sur un total de transactions dépassant 48,3 milliards de dollars. Ces accords couvrent des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’agroalimentaire, les infrastructures, la logistique, les technologies et l’industrie manufacturière. Le Professeur Kamel Rezig a insisté sur le potentiel de ces accords : « Ils illustrent parfaitement la capacité de l’Afrique à développer ses échanges internes et à stimuler la croissance économique grâce à une coopération sud-sud renforcée. »
Zoom sur les secteurs stratégiques et les partenaires internationaux
L’IATF 2025 a favorisé des partenariats avec plusieurs pays africains « Nigéria, Égypte, Afrique du Sud, Kenya » et des partenaires internationaux, notamment européens et américains. Les secteurs principaux incluent : Énergie et hydrocarbures : projets de co-investissement et exportation de technologies de production d’énergie renouvelable et conventionnelle. Agroalimentaire et transformation industrielle : création de chaînes de valeur régionales pour sécuriser l’approvisionnement et booster la production locale. Infrastructures et logistique : financement et développement de routes, ports et zones industrielles pour fluidifier le commerce continental. Technologies et innovation : soutien aux startups et entreprises innovantes pour renforcer la compétitivité africaine sur la scène mondiale. M. Wimkeli Mini, Secrétaire Général de la ZLECAf, a rappelé : « L’IATF est bien plus qu’un salon, c’est un moteur de coopération qui transforme les accords en projets concrets et durables. »
Des retombées économiques durables
Les experts prévoient que les impacts de cette édition se feront sentir sur le long terme. Les investissements et partenariats conclus contribueront à : Renforcer les chaînes de valeur régionales, Stimuler le développement industriel et technologique local, Faciliter la circulation des marchandises et l’intégration des marchés africains. Selon M. Benedict Oramah. , Président de la Banque Africaine d’Import-Export : « Le rôle des institutions financières est crucial pour sécuriser les accords et garantir que les projets signés ici deviennent réalité. L’Afrique est prête à saisir ces opportunités. »
Une vision tournée vers l’avenir
L’IATF 2025 s’affirme comme une plateforme incontournable pour l’Afrique, consolidant son ambition d’un commerce intra-africain prospère et durable. Avec des accords d’envergure, des partenariats stratégiques et une participation internationale significative, cette édition marque un tournant historique et promet un futur économique ambitieux pour tout le continent. L’IATF 2025 ne se limite pas à un salon commercial : c’est un véritable catalyseur de développement et d’intégration économique, où chaque transaction contribue à bâtir une Afrique plus unie, compétitive et innovante.
ABED MEGHIT

 
			 
			 
		 
		 
		