La wilaya de Khenchela a commémoré, mardi, le 65ème anniversaire de la bataille de Houira qui avait fait rage, en 1960, sur le territoire actuel de la commune de Tamza.
La bataille de Houira remonte au 9 septembre 1960, lorsque l’armée d’occupation française avait mobilisé des milliers de soldats et des dizaines d’avions et de véhicules militaires après avoir découvert la présence d’un bataillon des combattants de l’Armée de libération nationale (ALN) dans la région d’Oued Houira, dans la commune de Tamza.
L’affrontement qui s’engagea alors avait mis aux prises des combattants de l’ALN, commandés par Belkacem Rezkallah et son adjoint Khemissi Lekmoum, qui, en dépit de leur manque d’armement, tinrent vaillamment tête aux forces françaises, selon les informations fournies par la direction des Moudjahidine.
Au cours de cette bataille héroïque qui avait duré 17 heures, 84 Moudjahidine sont tombés au champ d’honneur et 6 autres ont été blessés, tandis que les forces d’occupation avaient subi de lourdes pertes en vies humaines, avec 600 militaires tués et un grand nombre de blessés, en plus de la destruction de 3 avions de combat.
La cérémonie de commémoration de cet événement historique, présidée par le wali, Salim Harizi, en présence des autorités locales civiles et militaires et de membres de la famille révolutionnaire, a débuté par la levée des couleurs, l’exécution de l’hymne national et le dépôt d’une gerbe de fleurs devant le monument commémorant cette bataille, suivi de la lecture de la Fatiha du Coran en hommage aux Martyrs de la Révolution.
Intervenant à cette occasion, le directeur des Moudjahidine et des ayants droit, Ali Abdeslam, a souligné » l’importance que représente la commémoration de tels événements historiques qui permet à la génération actuelle de tirer les leçons des sacrifices des Martyrs et des Moudjahidines « .
Il s’agit-là, a-t-il ajouté, » d’opportunités à saisir pour tisser des liens entre les générations afin qu’elles se souviennent des sacrifices consentis par leurs aînés, et pour préserver leurs attaches avec leur glorieux passé « .
