Le yen fléchit et le rendement des obligations japonaises bondit lundi au lendemain de la démission du Premier ministre nippon, qui exacerbe les incertitudes politiques et budgétaires, tandis qu’ailleurs en Asie, les marchés digèrent des chiffres moroses sur l’emploi américain.
La Bourse de Tokyo résiste, pression sur la dette nippone Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé dimanche sa démission à la tête du parti libéral-démocrate (PLD) et de son poste de chef de gouvernement.
Des élections internes au parti conduiront donc à la nomination d’un nouveau dirigeant à la tête du pays. Les marchés japonais ont réagi diversement lundi. Vers 02H15 GMT à la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei grimpait de 1,65% à 43.724 points, et l’indice élargi Topix de 1,12% à 3.140 points.
Le taux d’emprunt à 30 ans du Japon –qui s’était élevé début septembre à un sommet historique avant de se modérer– a connu un nouvel accès de fièvre lundi, bondissant à 3,264% vers 01H00 GMT, contre 3,21% vendredi en fin d’après-midi. Vers 02H15 GMT, la monnaie japonaise reculait de 0,42% face à la devise américaine, à 148,04 yens pour un dollar, après avoir lâché 0,6% en début d’échanges.
La Bourse de Séoul grimpait de 0,12%, Taipei engrangeait 0,47%, Sydney en revanche reculait de 0,46%. A Hong Kong, l’indice Hang Seng prenait 0,34%.
