La propagation du Mpox en Afrique ne représente plus une urgence de santé publique de portée internationale, a déclaré vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un comité d’urgence de l’OMS se réunit tous les trois mois pour évaluer l’épidémie de Mpox.
« Hier, ils se sont de nouveau réunis et m’ont conseillé que, selon eux, la situation ne constitue plus une urgence sanitaire de portée internationale. J’ai accepté cet avis », a affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, lors d’un point de presse. « Cette décision est basée sur la baisse continue du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et dans d’autres pays touchés, dont le Burundi, la Sierra Leone et l’Ouganda », a expliqué le chef de l’OMS.
« Nous avons également une meilleure compréhension des facteurs de transmission, des facteurs de risque de gravité, et les pays les plus touchés ont développé une capacité de réponse durable », a-t-il ajouté. Cependant, la levée de la déclaration d’urgence ne signifie pas que la menace est terminée, « ni que notre réponse s’arrêtera, et nous prenons note de la décision prise hier par le CDC Afrique selon laquelle le Mpox reste une urgence continentale », a toutefois souligné l’OMS.
La possibilité de flambées récurrentes et de nouvelles épidémies persiste, ce qui nécessite une surveillance et une capacité de réponse adéquates. Des efforts continus sont nécessaires pour protéger les groupes les plus vulnérables, en particulier les jeunes enfants et les personnes vivant avec le VIH. Le Mpox est une maladie infectieuse causée par le virus Mpox. Elle se transmet par contact étroit et présente des symptômes tels que fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques, mal de gorge, douleurs musculaires, éruption cutanée et douleur dorsale.
En août de l’an dernier, le CDC Afrique a dit que l’épidémie de Mpox constituait une urgence de santé publique pour la sécurité du continent. Peu après, l’OMS a désigné la maladie virale comme une urgence de santé publique de portée internationale, activant pour la deuxième fois en deux ans son niveau d’alerte mondial le plus élevé pour le Mpox.
