Les enquêteurs cherchent à déterminer les causes précises du spectaculaire déraillement d’un funiculaire de Lisbonne emprunté par de nombreux touristes, qui a endeuillé mercredi, faisant 17 morts.
« Je peux garantir que la sécurité est une priorité absolue de la Carris depuis 152 ans et que nous serons intraitables dans la recherche des causes et des responsabilités de cet accident », a promis jeudi lors d’une conférence de presse Pedro de Brito Boga, le patron de Carris, gestionnaire des transports de la capitale portugaise. Quelques heures avant lui, le Premier ministre Luis Montenegro avait lui aussi promis lors d’une allocution télévisée que les autorités allaient « établir toutes les responsabilités » dans le drame.
D’après le témoignage d’une femme relayé par les médias locaux, l’un des deux wagons jaunes du célèbre ascenseur de la Gloria, qui montent et descendent ce dénivelé de 48 mètres alternativement, en système de contrepoids, est arrivé brutalement au bout de son parcours de 265 mètres, dépassant légèrement sa station d’arrêt habituelle au pied de la chaussée. Cette femme et d’autres personnes ont alors aperçu l’autre véhicule dévaler la rue pentue à toute allure, avant de dérailler au niveau d’un léger virage et de se fracasser contre un immeuble.
Jeudi en début d’après-midi, le bilan a été établi à 16 morts et cinq blessés graves, selon le Premier ministre, qui a évoqué « une des plus grandes tragédies humaines de notre histoire récente » et qui avait décrété une journée de deuil national dans la foulée du drame.

 
			 
			 
		 
		 
		