La commissaire européenne, Teresa Ribera, a qualifié jeudi la situation à Ghaza de « génocide », déplorant l’inaction des 27 Etats membres de l’Union européenne, face à la situation catastrophique dans l’enclave palestinienne en proie à une guerre dévastatrice menée par l’occupation sioniste.
Elle est la première au sein de l’exécutif européen à s’exprimer ainsi. « Le génocide à Ghaza met en évidence l’incapacité de l’Europe à agir et à parler d’une seule voix, alors même que des manifestations se propagent dans les villes européennes », a affirmé l’espagnole, Teresa Ribera.
Les Vingt-Sept se sont montrés particulièrement divisés sur l’attitude à adopter vis-à-vis de l’entité sioniste depuis le début de sa guerre génocidaire à Ghaza. Ces divisions paralysent toute action européenne sur le dossier.
La Commission européenne avait ainsi estimé fin juin que l’occupation sioniste violait un article de l’accord d’association qui l’unit à l’UE, en matière de respect des droits de l’homme. En guise de riposte, elle avait proposé de suspendre certains financements européens pour des start-up sionistes. Mais cette décision n’a pas encore obtenu le feu vert des Etats membres, malgré des semaines de tractations.
