Les participants à une conférence de wilaya sur le système de transport, organisée jeudi soir à Oran, ont appelé au renforcement du transport public par l’extension du parc de bus afin de couvrir toutes les communes de la wilaya, tout en améliorant la qualité des services.
Dans ce contexte, Mouad Abed, coordinateur de wilaya de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), organisatrice de cette rencontre, a souligné la nécessité de « réorganiser le secteur du transport sous toutes ses composantes, notamment le transport urbain et suburbain, en impliquant la direction locale des transports » et »encourager le secteur privé à investir dans le domaine, conformément à un cahier des charges strict garantissant un bon service au citoyen ».
Il a également mis en avant l’importance de « promouvoir le transport public » ainsi que le « transport écologique » en recourant à des bus électriques, en plus de l’intégration d’applications numériques et de solutions technologiques telles que le paiement électronique. Le conférencier a salué, à ce propos, les décisions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, relatives à l’importation de 10.000 bus.
M. Abed a aussi insisté sur la nécessité d’organiser les stations de transport et d’instaurer un système de contrôle numérique pour évaluer la qualité du service et le respect des horaires par les transporteurs. Il a également proposé la création de groupements de transport avec au moins trois bus par groupement, pour mieux structurer le secteur.
De son côté, Djilali Kandsi, président de la Fédération des chauffeurs de taxi de la wilaya d’Oran, a appelé »à autoriser l’importation de voitures de moins de 5 ans, destinées aux chauffeurs de taxi inter-wilayas, ainsi qu’à leur octroyer des prêts bancaires pour l’acquisition de ces véhicules ». Cette rencontre, qui a réuni des représentants de la Fédération des chauffeurs de taxi de la wilaya d’Oran, de l’Union nationale des transporteurs algériens, du Syndicat national des chauffeurs de taxi et des transporteurs, tous affiliés à l’Union générale des commerçants et artisans algériens, ainsi qu’un certain nombre de chauffeurs de taxis et de bus, a été une occasion pour soulever plusieurs préoccupations.
Parmi celles-ci : la saturation des lignes, le renforcement de la liaison entre les communes, et la nécessité de revoir le système de formation des conducteurs.
