Des experts des Nations unies ont exprimé, jeudi, leur « profonde préoccupation » face au ciblage des journalistes palestiniens par les forces de l’occupation sioniste, dans lesquels plusieurs professionnels des médias sont tombés en martyrs dans la bande de Ghaza.
Au moins 248 journalistes à Ghaza sont tombés en martyrs jusqu’à présent, « plus que tout autre conflit à l’époque moderne », ont indiqué les experts de l’ONU, dont la rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, et le rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, Irene Khan, dans un communiqué.
L’occupation sioniste, ont-ils dénoncé, « continue de refuser l’accès à tout média international, et tue des journalistes palestiniens locaux en toute impunité, et ils sont le seul regard professionnel dans le monde qui couvre la souffrance du génocide et de la famine à Ghaza ». Pour les experts de l’ONU, alors même que les journalistes tombent en martyrs en raison de la faim, perdent des membres de leurs familles, dorment dans des tentes, et sont pris pour cible par l’armée sioniste comme le reste de la population de Ghaza, « ils ont courageusement continué à témoigner des atrocités commises par l’armée (sioniste) ».
Ils ont appelé à cet égard, à mener « des enquêtes indépendantes sur les meurtres et les attaques contre les journalistes à Ghaza et dans l’ensemble des territoires palestiniens, à une indemnisation complète pour leurs familles, et à la justice », ainsi qu’à la fin de l’impunité sans précédent de l’occupation sioniste. Les experts onusiens ont également appelé dans leur communiqué, à un « accès total et libre » aux médias internationaux, « car leur présence assurera une certaine sécurité pour les journalistes palestiniens locaux et garantira le flux continu de reportages dans le monde ».
