Des millions de décès sont enregistrés chaque année dans un monde qui respire un air insalubre, en particulier chez les personnes âgées et les enfants, alerte l’ONU. « Aujourd’hui, pratiquement tout le monde sur Terre respire un air insalubre, ce qui contribue à des millions de décès chaque année, en particulier chez les personnes âgées et les enfants », indique le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’approche de la Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus, célébrée le 7 septembre de chaque année, soulignant que la pollution de l’air « est une urgence mondiale, mais c’est aussi un phénomène évitable ».
Pourtant, les solutions ne manquent pas, selon le chef de l’ONU qui appelle à limiter les émissions de polluants qui rendent l’air suffocant et réchauffent la planète, en investissant dans les énergies renouvelables, en améliorant la gestion des déchets, et en mettant un terme à la déforestation et aux incendies de forêt, outre une agriculture respectueuse de l’environnement.
Il estime « essentiel » de mettre en place des politiques audacieuses, qui prévoient notamment des mesures d’application plus vigoureuses, des systèmes d’alerte publique et une collaboration transfrontalière, relevant par ailleurs que « le ciel bleu est devenu gris sous l’effet de l’inaction et de l’injustice ».
Selon l’ONU, la pollution de l’air peut toucher tout le monde et menace à la fois la santé et le climat, rappelant que les polluants sont responsables d’environ un tiers des décès par accident vasculaire cérébral, maladie respiratoire chronique et cancer du poumon, ainsi que d’un quart des décès par crise cardiaque. L’ozone troposphérique, produit par l’interaction de nombreux polluants différents à la lumière du soleil, est également une cause d’asthme et de maladies respiratoires chroniques.
