Depuis le début de 2025, plus de 34.000 personnes ont contracté la variole simienne, également appelée mpox, près de la moitié des cas ont été signalés en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon son dernier bulletin, entre le 1er janvier et le 31 juillet, 34.386 cas de mpox ont été recensés dans 84 pays, dont 138 décès. En République démocratique du Congo (RDC), 15.377 cas confirmés en laboratoire ont été enregistrés depuis le début de l’année, avec 30 morts. En Ouganda, 6.522 cas ont été signalés et 35 décès. En Sierra Leone, 5.149 personnes ont été infectées, dont 52 sont décédées. En juillet 2025, 47 pays ont fait état de 3.924 cas confirmés de mpox, dont 30 décès.
Le nombre d’infections a progressé en Asie du Sud-Est et dans l’ouest du Pacifique, alors qu’il a reculé en Afrique, en Europe et sur le continent américain. L’état d’urgence de santé publique mondiale lié à la mpox avait été instauré en juillet 2022 et maintenu jusqu’au 11 mai 2023, avant d’être levé en raison du recul des contaminations. Le 14 août 2024, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’a toutefois rétabli à la suite d’une flambée de cas en Afrique.
La mpox est une maladie virale qui sévit principalement dans les régions reculées d’Afrique centrale et occidentale situées à proximité des forêts tropicales. Le premier cas de transmission de cette maladie de l’animal à l’homme a été enregistré en 1970 sur le territoire de la République démocratique du Congo (RDC).
