Le meurtre de journalistes dans la bande de Ghaza, commis par l’entité sioniste, devrait choquer le monde et l’inciter à agir pour exiger des comptes et de la justice, a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme (HCR).
Réagissant aux frappes sionistes contre un hôpital à Khan Younes dans le sud de Ghaza qui ont fait 20 martyrs dont cinq journalistes, le porte-parole du HCR, Thameen Al-Khitan, a déclaré mardi soir que l’armée sioniste aurait lancé plusieurs frappes aériennes sur le complexe médical « Nasser », dont deux sur une courte période.
En réponse à la question d’un journaliste à Genève, il a ajouté : « Nous savons qu’un des cinq journalistes semble avoir été tué lors du premier raid aérien, tandis que trois autres, dont une journaliste, semblent avoir été tués lors du second. C’est choquant et inacceptable ». « Nous avons vu et documenté de nombreuses attaques inacceptables contre des journalistes », a encore déclaré Thamin Al-Khaitan, soulignant qu’au moins 247 journalistes palestiniens sont tombés en martyrs à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, date du lancement de l’agression génocidaire sur le territoire palestinien.
« Ces journalistes sont les yeux et les oreilles du monde entier, et ils doivent être protégés », a-t-il souligné. Et d’ajouter : « Cela soulève de nombreuses questions quant au ciblage des journalistes. Tous ces incidents doivent faire l’objet d’une enquête approfondie et les responsables doivent répondre de leurs actes. Nos collègues continuent actuellement de vérifier les informations concernant les raids de lundi ».
Al-Khaitan a, par ailleurs, tenu à rappeler qu’il était interdit de cibler des journalistes, tout comme des hôpitaux. Plusieurs pays et organisations internationales ont condamné les frappes sionistes menées lundi contre l’hôpital « Nasser » à Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, qui ont fait au moins 20 martyrs dont cinq journalistes.
