Ghaza : L’occupation sioniste mène une guerre ouverte contre les médias (Syndicat palestinien)

dknews
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L’armée sioniste « mène une guerre ouverte contre les médias », a dénoncé lundi le Syndicat des journalistes palestiniens, après la mort en martyrs de quatre journalistes et professionnels des médias à Khan Younis, dans le sud de la bande de Ghaza.

 Dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse, Wafa, le syndicat a rendu hommage aux quatre journalistes palestiniens tombés plus tôt en martyrs lors d’un bombardement sioniste visant le complexe médical « Nasser » à Khan Younis alors qu’ils accomplissaient leur devoir professionnel.

 Il s’agit de Hossam Al-Masri, journaliste et caméraman de la chaîne Palestine TV et l’agence Reuters, Mohammed Salama, caméraman de la chaîne Al-Jazeera, Mariam Abu Daqqa, journaliste collaboratrice d’Independent Arabia et de l’agence Associated Press et Moaz Abu Taha, correspondant pour la chaîne américaine NBC.

 Le communiqué précise également que plusieurs autres professionnels des médias ont été blessés lors de cette attaque, dont le photographe Hatem Omar (Reuters et divers médias), ainsi que Jamal Bdah, caméraman pour la chaîne Palestine Today TV. Le syndicat a condamné ce crime « odieux » et l’escalade dangereuse dans le ciblage direct et délibéré des journalistes palestiniens, affirmant que l’occupation « mène une guerre ouverte contre la presse libre, dans le but d’intimider les journalistes et de les empêcher de révéler ses crimes au monde ».

 Il a exprimé « une profonde douleur mêlée à de la colère » face à ce qu’il qualifie d’exécution ciblée de quatre de ses membres. Le syndicat a tenu l’occupation sioniste pour pleinement responsable de ce massacre, exigeant que ses dirigeants soient poursuivis comme « criminels de guerre » et appelant les institutions médiatiques internationales à briser le silence et à agir d’urgence pour protéger les journalistes palestiniens, pris pour cibles quotidiennement sur le terrain.

 Le Syndicat des journalistes palestiniens a également appelé la communauté internationale, l’ONU et la Fédération internationale des journalistes à dépasser le stade des simples condamnations verbales, et à prendre des mesures concrètes et dissuasives pour mettre fin à cette machine à tuer systématique visant les journalistes à Ghaza. Il a, en outre, affirmé que la poursuite du silence international face à ces crimes « équivaut à une complicité inacceptable et à une implication dans le sang versé des innocents ».

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