Le coordinateur des Nations unies pour les affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés, Ramiz Al-Akburouf, a souligné vendredi que la confirmation par l’ONU de l’existence de la famine à Ghaza n’est pas un simple appel de plus à réagir, mais un « signal d’alarme retentissant » après des mois d’avertissements répétés.
« Cette catastrophe est entièrement d’origine humaine. Malgré les avertissements répétés et les efforts constants pour l’éviter, la volonté politique a échoué tragiquement à permettre aux Nations Unies et aux ONG de mener des opérations humanitaires sans obstacles », a affirmé Al-Akburouf dans un communiqué.
« La famine doit être arrêtée à tout prix. Mettre fin à la famine est une question de vie ou de mort », a-t-il souligné, prévenant que « toute escalade supplémentaire dans la guerre entraînera davantage de déplacements forcés, de violences et de destructions massives et continuera de détruire ce qui reste des systèmes de santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène, aggravant la propagation des maladies et les conditions menant à la malnutrition aiguë ».
Al-Akburouf a appelé, à cet égard, à faciliter la livraison rapide et sans entrave de l’aide humanitaire, des services et des approvisionnements commerciaux dans toutes les régions de Ghaza, renouvelant son appel à un cessez-le-feu immédiat et durable.
