La 2ème édition du Festival culturel national de la chanson et de la musique chaouies s’est ouverte mercredi soir à Khenchela dans une ambiance joyeuse.
L’ouverture de cette manifestation culturelle, organisée cette année sous le slogan « la chanson chaouie, histoire glorieuse, nouvelle ère », a été animée, au théâtre de plein air Zoulikha Louadj, par des troupes folkloriques des wilayas de Tizi Ouzou, Ghardaïa et Khenchela, avant que le public ne soit convié à apprécier une chorégraphique intitulée « terre des lions », entièrement dédiée à l’histoire de l’Algérie.
Le représentant du ministre de la Culture, Smaïl Ibrir, avait auparavant souligné, dans une allocution d’ouverture, « la volonté du ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, de soutenir de telles manifestations, du fait qu’elles contribuent à la préservation du patrimoine culturel authentique ».
De son côté, le commissaire du festival, Mohamed El Alouani, a déclaré que cette édition qui se poursuivra jusqu’au 23 août, réunit 13 artistes et 11 troupes musicales qui animeront des soirées alternant musique moderne et chants folkloriques traditionnels.
Il a ajouté que des jeunes artistes amateurs, représentant de nombreuses wilayas du pays, auront à concourir pour le premier prix du festival ouvrant droit à une participation au Festival national de la chanson amazighe prévu à la fin de l’année en cours. La première soirée du festival a été animée par le doyen de la chanson chaouie, Abdelhamid Bouzaher, et l’artiste Redha Echaoui dont les prestations ont ravi le public qui les a chaleureusement acclamés.
Plusieurs artistes ont été honorés lors de la cérémonie d’ouverture, parmi lesquels Djamel Sabri, dit « Jo », et Salim Echaoui, ainsi que la famille du défunt artiste Kaddour El Yaboussi et le chercheur en patrimoine chaoui, Mohamed-Salah Ounissi, pour leur contribution à la mise en lumière de la chanson chaouie dans ses déclinaisons moderne et folklorique.
