Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a jugé « intolérable » l’intensification des agressions sionistes dans la bande de Ghaza, où l’armée de l’occupation poursuit sans cesse ses bombardements, a déclaré son porte-parole jeudi.
L’intensification des agressions à Ghaza « signifie plus de morts, plus de déplacements, plus de destructions et plus de panique », a dit Christian Cardon, le porte-parole de l’organisation basée à Genève. « Ghaza est un espace clos, d’où personne ne peut s’échapper… et où l’accès aux soins de santé, à la nourriture et à l’eau potable diminue », a-t-il souligné, notant également que « pendant ce temps, la sécurité des humanitaires se détériore d’heure en heure ».
« C’est intolérable », a conclu le porte-parole du CICR, qui participe activement aux opérations humanitaires sur le terrain. La semaine passée, le CICR avait déploré par la voix de sa présidente Mirjana Spoljaric Egger que la situation humanitaire à Ghaza « dépasse toutes les limites légales et morales », se disant « très préoccupé » par l’interprétation « extrêmement permissive » du droit international humanitaire.
Le bilan de l’agression génocidaire menée par les forces d’occupation sionistes contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, s’est élevé jeudi à 62.192 martyrs et 157.114 blessés, selon les autorités sanitaires palestiniennes. Le génocide sioniste a également fait plus de 11.000 disparus, des centaines de milliers de personnes déplacées et provoqué une grave famine qui a coûté la vie à des dizaines de Palestiniens dont de nombreux enfants.
