Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a indiqué mercredi que son pays ne pouvait « pas mettre fin totalement » à sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), après la suspension par Téhéran des inspections menées par l’agence onusienne.
Dans un entretien accordé à l’agence de presse Irna, il a ajouté que « le retour des inspecteurs de l’AIEA sur les sites nucléaires iraniens dépendaient d’une décision de la plus haute institution de sécurité d’Iran ».
Le mois dernier, l’Iran a officiellement suspendu sa coopération avec l’AIEA, invoquant l’incapacité de l’agence à condamner les agressions sionistes contre ses sites nucléaires en juin lors d’une guerre de 12 jours déclenchée par l’entité sioniste. « Nous ne pouvons pas interrompre complètement la coopération avec l’agence », a dit M.
Araghchi, expliquant que remplacer « le combustible de la centrale nucléaire de Bouchehr (sud-ouest) » devrait se faire dans les prochaines semaines et nécessiterait « la présence des inspecteurs » de l’AIEA. « Le retour des inspecteurs sera possible, en vertu d’une loi du Parlement, sur décision du Conseil suprême de sécurité nationale », a-t-il souligné.

 
			 
			 
		 
		 
		