Le bilan de l’attaque d’une mosquée dans le nord-ouest du Nigeria mardi s’est alourdi à au moins 30 morts, ont indiqué mercredi des sources locales, après un premier bilan qui avait fait état de 13 tués. Aminu Ibrahim, un responsable politique local, a déclaré à l’Assemblée de Katsina, Etat où a eu lieu l’attaque, que 30 personnes avaient été tuées.
Depuis plusieurs années, des gangs criminels, appelés « bandits » par la population, multiplient les attaques dans le nord-ouest et le centre du Nigeria, pillant des villages, enlevant des habitants contre rançon et incendiant des maisons.
Plusieurs communautés ont choisi de négocier des accords de paix avec ces groupes, notamment dans l’Etat de Katsina. Cependant, les « bandits » conservent souvent la majorité de leurs armes même dans le cadre des accords de paix et utilisent les trêves pour créer des zones sûres dans les régions couvertes par ces accords, tout en poursuivant leurs attaques ailleurs.
