Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré qu’environ 86pc de la superficie de la bande de Ghaza est actuellement soumise à des ordres d’évacuation ou classée zone militaire, par les forces de l’occupation sioniste qui poursuivent leur génocide dans l’enclave palestinienne.
Dans un communiqué publié lundi, le bureau de l’ONU a affirmé qu' »environ 86pc de la bande de Ghaza fait déjà l’objet d’ordres de déplacement ou se trouve dans des zones militarisées » par l’entité sioniste. « Les zones restantes, notamment une partie de la ville de Ghaza et certaines parties de la côte sud, sont surpeuplées et mal équipées pour assurer la survie humaine à grande échelle.
Les hôpitaux du sud fonctionnent à plusieurs reprises, et accueillir des patients du nord aurait des conséquences potentiellement mortelles », a averti OCHA. Pour le Bureau onusien, « forcer des centaines de milliers de personnes à se déplacer vers le sud de Ghaza est une voie ouverte vers une catastrophe supplémentaire et pourrait s’apparenter à un transfert forcé ». « Nous réitérons notre engagement à servir les populations où qu’elles se trouvent et restons présents dans la ville de Ghaza pour leur apporter une aide vitale », a souligné OCHA.
Lundi, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a déclaré qu’un demi-million de Palestiniens de la bande de Ghaza étaient » au bord de la famine », affirmant que le cessez-le-feu était le seul moyen d’accroître l’aide et d’atténuer la détresse humanitaire y prévalant. L’agression génocidaire sioniste en cours à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, a fait plus de 210.000 martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 9.000 disparus.
