Le président libanais, Joseph Aoun, a affirmé que son pays cherchait à améliorer les relations avec la Syrie, soulignant l’existence d’une coordination sécuritaire et militaire entre les deux parties, a rapporté lundi l’agence de presse syrienne Sana. « Nous travaillons à renforcer notre relation avec la Syrie, au niveau sécuritaire et militaire et la délimitation des frontières est essentiel à cet égard, nous attendons qu’un envoyé syrien vienne pour que la relation atteigne un niveau supérieur », a indiqué Aoun dans une interview accordée aux médias, dont des extraits ont été repris par Sana.
Aoun a, par ailleurs, précisé que « la coopération économique entre Beyrouth et Damas s’inscrit dans le cadre des positions relatives au document de l’envoyé américain en Syrie, Thomas Barrack, lequel est devenu un document libanais après l’ajout des remarques faites du côté libanais ».
De son côté, le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a affirmé que son pays aspirait à établir une relation « fraternelle et saine » avec la Syrie, sous la nouvelle direction du président de transition Ahmad Al-Chaara.
Dans une interview accordée au journal Asharq Al-Awsat, reprise en partie par Sana, Salam a déclaré avoir informé le président Al-Chaara lors de sa visite à Damas en avril dernier que les Libanais sont prêts à « ouvrir une nouvelle page dans les relations syro-libanaises, fondée sur le respect mutuel », soulignant la nécessité d’une coopération conjointe pour résoudre les dossiers en suspens entre les deux pays.
